Le 16 mars 1978, le pétrolier Amoco Cadiz s'échouait sur les roches de Portsall, provoquant la plus grande marée noire que la région ait connu. 40 ans plus tard, l'épave du pétrolier attire les plongeurs.
À trois kilomètres de la côte, l'épave de l'Amoco Cadiz attire les nombreux plongeurs. Ludovic Granier fait partie de ces curieux. Depuis plus de 20 ans, il explore ce qu'il reste du pétrolier. Une fois dans l'eau, l'homme se trouve à moins cinq mètres de profondeur. Arrivé à la poupe de l'épave, il est à moins 34 mètres. C'est «un mur, un immeuble qui arrête la mer à cet endroit-là. »
Une habitation pour la faune marine
Dans la coque, une faille permet de pénétrer dans le local du gouvernail, dont le blocage fut à l'origine du naufrage. À l'intérieur, plus que de la ferraille, c'est toute une vie qui se raconte. « On va retrouver dedans des clés à molette, tout l'outillage. » Au fil des années, les animaux marins se sont appropriés le lieu. « Les poissons étaient effrayés, ils s'éloignaient. Maintenant elle fait un peu moins de bruit, les poissons commencent à arriver de plus en plus dessus. »
L'épave se détériore
À l'origine, la carcasse mesurait 330 mètres. Aujourd'hui avec le temps, elle s'étend sur 600 mètres. Chaque année, elle se détériore peu à peu. Qui sait combien de temps encore l'Amoco Cadiz s'offrira au regard des curieux ?