Après une année à l’arrêt, l'aviation reprend des couleurs. Et face à l’impératif environnemental, des entreprises du secteur tentent l'innovation. A Brest, un premier avion électrique a été mis en service pour de la découverte et de la formation. En attendant le transport de passagers.
On connaissait la voiture, le vélo, ou la trottinette électrique, voici venu le temps de l’avion électrique.
A Brest, la compagnie Finistair et l'Aéroclub se partagent désormais la location d’un Velis Electro, le premier avion électrique certifié par l’agence de sécurité aérienne de l’Union européenne.
A peine une heure de chargement sur secteur et le plein est fait. Ce biplace nouvelle génération va dans un premier temps servir pour des vols "découverte" et de l’initiation au pilotage. "Notamment pour ceux que la dimension thermique des avions traditionnels rebute", explique Jean-Pascal Royer le président de l’Aéroclub Brest Finistère.
Plus économique et plus écologique... De quoi envisager le transport de passagers
Pour une heure de vol, comptez deux euros d’électricité contre 40 euros de carburant pour un avion classique.
"Ça ouvre des opportunités incroyables pour le suite, avec du transport de passagers, souligne Charles Cabillic, fondateur de Green Aerolease et président de la compagnie Finistair. Demain, l’avion électrique sera probablement le moyen plus économique et le plus écologique pour se déplacer."
Intervenants Jean-Pascal Royer, président de l’Aéroclub Brest Finistère/Charles Cabillic, fondateur de Green Aerolease et président de la compagnie Finistair
La compagnie a donc choisi de se positionner pour tester cette flotte innovante. Avec pour objectif un transport de passagers en hybride et en électrique à l’horizon 2024.