Le maire de Brest a annoncé ce jeudi qu'il sera candidat à l'investiture du Parti Socialiste pour les municipales 2020. Les réactions des deux autres candidats pressentis pour les primaires internes du PS se font toujours attendre.
Depuis ce jeudi matin, Yohann Nédélec semble être aux abonnés absents. L’élu qui se présente sur le réseau social Tweeter comme le "futur ex maire PS du Relecq-Kerhuon", ne cachait pas ses ambitions pour la mairie de Brest avant l’été, même s’il n’était pas officiellement candidat. Qu’en est-il après l’annonce de François Cuillandre ce matin ? Nous lui aurions bien posé la question. Mais à cette heure, il reste injoignable. De même pour Thierry Fayret, premier adjoint à la Ville de Brest, lui aussi possible candidat à la primaire interne du PS pour les municipales de 2020.
L’opposition déjà en campagne
Marc Coatanéa, candidat investi par La République En Marche, a lui réagi dès ce matin sur Tweeter : "Le maire de Brest annonce sa candidature pour un quatrième mandat. Un quart de siècle n’est pas raisonnable alors que les Brestoises et Brestois ne sont déjà plus écoutés et compris", écrit-il.Le maire de Brest annonce sa candidature pour un 4ème mandat. 1/4 de siècle n’est pas raisonnable alors que Brestoises et Brestois ne sont déjà plus écoutés et compris.#municipalesbrest #LaREM #marcoatanéa #Brest #Municipales2020
— Marc Coatanéa 2020 (@marccoatanea) September 12, 2019
"J’entends l’usure du pouvoir", nous a-t-il précisé. Pour le candidat LREM, les Brestois ont "profondément envie de changement". François Cuillandre, lors de son dernier mandat a, selon lui, plus été "président de métropole que maire". "Certaines questions du quotidien ont donc été passées sous silence". Notamment celles qui touchent à la sécurité, toujours selon le candidat en marche.
Bernadette Malgorn, candidate pour la droite aux prochaines municipales, pointe elle aussi les "incohérences" de la politique du maire sortant en matière de sécurité, d’écologie et d’urbanisme. A l’heure qu’il est, les annonces de François Cuillandre relèvent pour elle d’ "affaires internes au PS". "Pour moi, pour l’instant, ce n’est qu’un candidat parmi d’autres", ajoute-elle.
Pour la candidate de la droite comme pour le candidat LREM, une chose est sûre, les affaires qui ont touché le PS et les proches de François Cuillandre ces derniers mois ne risquent pas de jouer en faveur du candidat socialiste investi, quel qu’il soit.