Depuis début janvier les pêcheurs peuvent à nouveau exploiter toutes les zones de la rade de Brest. Ces dernières années, les restrictions de pêche ont entraîné la disparition de la moitié de la flotille de dragueurs.
Depuis deux ans, le taux de toxine ASP dû à la prolifération d'une petite algue, était trop élevé dans la rade de Brest pour vendre les coquilles entières. Seule la noix pouvait être commercialisée, il fallait donc passer par une étape de décorticage. Une contrainte qui ne permettait pas aux pêcheurs de vendre leurs coquillages aux meilleurs prix à la criée.
Fin des restrictions
Depuis ce début janvier 2019, les bateaux peuvent pêcher dans toutes les zones de la rade, à conditions de respecter la durée légale, soit deux fois deux heures et demie par semaine.
Depuis deux ans, seule la noix pouvait être commercialisée, il fallait donc passer par une étape de décorticage qui pesait pour plus de moitié dans le prix de vente en criée.
Aujourd'hui les restrictions de pêches sont levées, mais elles ont été très fréquentes ces dernières année y compris sur d'autres coquillages et elles ont eu des conséquences: en 6 ou 7 ans, le nombre de dragueurs a été divisé par deux au port de Brest.
Une ressource exceptionnelle
Selon Marc Lars, patron pêcheur et président de la commission coquillage, la particularité de la coquille Saint-Jacques de la rade de Brest c'est qu’elle a un beau corail goûteux et que la noix est plus sucrée que sur d'autres gisements.La saison s'arrêtera fin mars. Ensuite la plupart des bateaux se transformeront en goémonier pour aller préparer leur deuxième activité de l'année, la pêche aux algues en mer d'Iroise.
Reportage France 3 Bretagne : Morgane Trégouët / images : Christian Polet / son : Julien Abgrall / Montage : Sylvie Secret
Intervenant : Marc Lars, patron-pêcheur-armateur et Président de la commission coquillage en rade de Brest