Coup de filet antiterroriste à Brest : un Syrien, ancien combattant de Daesh, au cœur de l'enquête

Après les interpellations lundi 20 janvier, à Brest et dans ses environs, de 7 hommes soupçonnés de préparer une "action violente" sur le territoire français, le rôle d'un des suspects, un réfugié syrien, retient particulièrement l'attention des services antiterroristes.


Lundi matin, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) effectuait un coup de filet antiterroriste à Brest et dans ses environs. Sept hommes, six âgés de 28 à 38 ans et un lycéen de 16 ans, étaient interpellés, soupçonnés de préparer un projet d'"action violente" sur le territoire français à défaut d'un départ vers la Syrie. L'opération policière avait été diligentée dans le cadre d'une enquête, ouverte en 2019 pour "association de malfaiteurs à visée terroriste criminelle".  

Un ancien combattant de Daesh

Parmi les six suspects majeurs, un homme de nationalité syrienne, âgé de 34 ans, serait au centre des préoccupations des enquêteurs. Selon nos informations, ce serait un ancien combattant de Daesh. Arrivé en France en 2015, il bénéficierait d'un statut de réfugié.

Il aurait au fil du temps, fédéré autour de lui, un petit groupe de personnes en lien avec la mouvance islamiste radicale. Ce suspect faisait l'objet d'une surveillance particulière de la DGSI depuis le printemps 2019.

À son domicile, les services antiterroristes ont saisi des "tonnes de meta données" qu'ils vont analyser.

Lors de toutes les perquisitions de lundi, aucune arme ni explosifs n'ont été trouvés.
 

Préparation d'un attentat


Selon des sources proches de l'enquête, certains des suspects étaient fichés S (pour Sûreté de l'Etat) et faisaient l'objet d'un suivi.
L'autre homme au centre de l'enquête est un commerçant halal de la rue Jean Jaurès à Brest, un trentenaire déjà condamné pour apologie du terrorisme.
Selon une source proche de l'enquête jointe par l'AFP, "Il n'y avait pas de risque immédiat de passage à l'acte mais il était néanmoins temps d'intervenir".

La garde à vue de ces sept hommes peut durer jusqu'à 96 heures, soit vendredi matin. D'ici là, certains d'entre eux pourraient être transférés au siège dela DGSI à Levallois-Perret.
 
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