Cette course centenaire était tombée en désuétude au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Depuis sa disparition en 1951, une nouvelle mouture sous forme de randonnée a vu le jour. Elle a lieu tous les quatre ans. Tristan Becond, un mordu de vélo, va y prendre part.
Du vélo à 100%. Tristan Bescond s'est découvert cette passion il y a quelques années. Une passion qui s'est muée en véritable projet professionnel. Cela fait cinq ans qu'il tient une boutique de réparation de vélos dans le centre de Rennes.
"Un voyage à vélo"
Alors qu'il se destinait à travailler dans l'agroalimentaire, Tristan s'est complètement tourné vers le monde du vélo. À tel point qu'il envisage de participer à la course Paris-Brest-Randonneur. Un défi de taille pour lui, mais sa motivation est sans bornes.Tristan s'entraîne durement chaque semaine pour atteindre le niveau requis. Les organisateurs demandent aux compétiteurs trois brevets d'aptitude avant de s'inscire au départ. Ceux-ci attestent que le concurrent est capable d'arriver au bout des 1.200 kilomètres.
Il ne suffit pas d'être bon coureur pour terminer cette course réputée difficile. Les participants doivent être de bons randonneurs. La course ne comporte pas d'étapes. Libres aux coureurs de s'adapter comme ils le souhaitent.
Tristan à lui choisi de faire la course "sans accompagnateur". Il sera entièrement seul pour arriver à Brest et en repartir. Il souhaite faire un "voyage à vélo" : il va camper sur place. Il emporte sur son vélo de quoi dormir, manger, faire face aux intempéries, etc...
Une course mythique
À l'origine, la Paris-Brest-Paris avait un rythme décennal. De course classique, elle prend le tournant de la randonnée en 1931.En 2015, 5 870 coureurs étaient inscrits au départ. Pour la cérémonie de clôture, on en recensa 4 754 à avoir passé la ligne d'arrivée. 70 nationalités étaient représentées. Parmi les randonneurs, 347 femmes. Le randonneur le plus âgé à avoir terminé son Paris-Brest-Paris a 79 ans ; chez les femmes, la doyenne a 69 ans.
Le premier à être arrivé est l'Allemand Björn Lenhard. Il a parcouru les 1 230 km de l’épreuve en 42 h 26, avec une vitesse moyenne de 29,0 km/h.