Les Bretons pourraient admirer des aurores boréales dans la nuit de ce lundi 16 septembre. Un phénomène rare causé par une éruption solaire. En profitant des conditions météo favorables et des conseils de l'astrophysicien Eric Lagadec et du photographe Mathieu Rivrin, le spectacle peut être inoubliable.
Les Bretons verront-ils des aurores boréales ce lundi 16 septembre 2024 ? C'est la question qui agite les esprits, et à laquelle Éric Lagadec, astrophysicien breton exilé à Nice, apporte une réponse nuancée.
Conseils d'un astrophysicien pour observer les aurores boréales
"Peut-être, ce n'est pas gagné à 100 %, mais les conditions peuvent s'y prêter", avance-t-il prudemment. Après un été grisâtre, la Bretagne pourrait bien se rattraper avec un spectacle céleste, conséquence d'une éruption solaire survenue il y a deux jours.
"Il est impossible d'être certain", tempère-t-il. "Mais l'orientation de l'éruption est partiellement dirigée vers la Terre." En prime, la météo est au rendez-vous : aucun nuage à l'horizon pour troubler la vue.
Cette puissante éruption solaire a eu lieu il y a deux jours. En ce moment, la matière éjectée du Soleil s'approche de la Terre. Il est difficile de prédire des aurores boréales, mais il y a des chances qu'on puisse en voir ce soir. Je vous tiens au courant!
— Eric Lagadec✨🌍 (@EricLagadec) September 16, 2024
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Pour maximiser ses chances, l'astrophysicien livre ses conseils : "Il faut regarder vers le nord, disposer d'une vue dégagée et éviter la pollution lumineuse."
Mathieu Rivrin, le photographe prêt à immortaliser l'instant
Mathieu Rivrin, photographe breton passionné de ciels étoilés, se réjouit à l'idée de capturer à nouveau ce phénomène rare. En mai dernier, celui qui s'était fait connaître avec son portrait saisissant de Poséidon avait déjà immortalisé des aurores qui avaient enflammé les réseaux sociaux.
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Encore une fois, le chasseur d'images ne s'attend pas à beaucoup dormir cette nuit. "Je croise les modèles. Les prévisions les plus optimistes annoncent des aurores boréales dès le début de soirée."
Le créneau est large, autour de 2h du matin, avec une marge d'erreur de quatre heures. Selon la NOAA, l'agence nationale atmosphérique américaine, la tempête géomagnétique devrait atteindre un niveau G1 ou G2. "Cela signifie que les aurores seront plus visibles avec un appareil photo qu'à l'œil nu", explique Mathieu Rivrin.
Le photographe a déjà choisi son point de chute : direction Plouguerneau et le phare de l'île Vierge, là où il espère capter la magie.
