Photographe basé à Landerneau, Mathieu Rivrin a immortalisé la tempête Ciaran en novembre au large du Morbihan et du Finistère, accompagné de vidéastes. Sur le court film qu'il en a tiré, on voit depuis l'hélicoptère les vagues s'écraser contre le phare du Tévennec ou les rochers bordant Ouessant.
Qu'il est rassurant d'admirer une tempête depuis un écran ! Dans une vidéo d'un peu plus de trois minutes, le photographe Mathieu Rivrin témoigne de la beauté fascinante mais périlleuse de la tempête Ciaran, qui a durement frappé début novembre le littoral de l'ouest de la France, et la Bretagne particulièrement.
"On est partis tôt en hélico de Vannes pour gagner Quiberon et Belle-Île, puis la pointe du Raz, l'île de Sein et le phare d'Ar-Men. L'après-midi, on est passé au-dessus d'Ouessant, et photographié le phare du Four avant de rentrer à Vannes. Eh oui, ça fait une sacrée balade, à peu près six heures !" raconte le photographe originaire de Brest, qui est alors accompagné d'une équipe de vidéastes pour documenter les coulisses du reportage photo.
La sécurité avant tout
Pour prendre les photos du déchaînement de vagues et de vent, l'équipe a fait entièrement confiance au pilote d'hélicoptère.
Je ne rate jamais une tempête. Ciaran, je l'avais repérée dix jours auparavant (...) Les tempêtes, c'est très esthétique, graphique, ça donne des photos tout de suite impactantes. Le maître-mot, c'est la sécurité : il faut les ramener ces photos !
Mathieu RivrinPhotographe
Il poursuit. "On avait les yeux dans le viseur, on est captivés par la prise de vue et ne se rend pas tout de suite compte du danger, souligne Mathieu Rivrin, basé à Landerneau (Finistère).n Au phare de Tévennec, nous étions même en dessous de certaines vagues, à peu près à un mètre d'altitude de l'eau. (...) Je n'avais jamais vu la mer aussi déchaînée !"