Ce mercredi 25 mai, Océanopolis organise des animations autour de la loutre à l’occasion de la 6e journée mondiale dédiée à ce mammifère. Longtemps chassée pour sa fourrure, il regagne du territoire depuis la mise en place de mesures de sauvegarde.
Il y a encore 50 ans, une peau de loutre équivalait au salaire mensuel d’un ouvrier agricole. La peau servait à la confection de manteaux.
Chassée pendant des siècles, la population de loutres s’était effondrée en France jusqu’à ce qu’en 1972 le piégeage en devienne interdit. Puis, nouvelle avancée avec l’introduction de ce mammifère dans la liste des espèces protégées en 1981.
Journée internationale de la loutre
Ce mercredi 25 mai, se tiendra la 6e journée mondiale de la loutre organisée par l’IOSF (International Otter Survival Fund). L’occasion pour le parc brestois Océanopolis d’organiser des animations autour de cet animal.
Aucun chiffre officiel n’existe concernant le nombre de loutres, ni pour la Bretagne, ni pour la France. En revanche, le Groupe Mammalogique Breton (GMB), créé en 1988, piste la loutre d’Europe, pour mesurer sa présence dans la région.
Reconquête de territoires
A partir des épreintes (nom des excréments de loutre), les bénévoles de l’association repère les zones recolonisées par la loutre.
Et la population remonte ! En Bretagne, la loutre d’Europe a regagné du territoire en se déployant à partir des deux zones où il restait encore quelques spécimens : le golfe du Morbihan et le centre-Bretagne.
On la trouve près des cours d’eau, lacs, canaux, et aux abords du littoral même si la loutre d’Europe ne raffole pas de l’eau de mer.
Mais attention. Si sa population croît, son équilibre démographique demeure toutefois fragile à cause d’un faible taux de natalité et d’un taux de mortalité élevé.