Finistère. Harcèlement sexuel : un ancien responsable de Force ouvrière visé par des plaintes

Une enquête préliminaire a été ouverte à l'encontre d'un ancien responsable de l'Union départementale Force ouvrière (FO) du Finistère après le dépôt de "plusieurs plaintes pour des agissements à caractère sexuel".

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

"Il y a bien plusieurs plaintes reçues pour des agissements à caractère sexuel à l'encontre d'un ancien responsable de Force ouvrière", indique Camille Miansoni, le procureur de Brest. Une enquête préliminaire est en cours" ajoute-t-il.

"Nous sommes quatre à avoir porté plainte en octobre", explique Nolwenn (prénom d'emprunt), 32 ans, salariée de l'Union départementale FO Finistère, précisant que les autres plaintes avaient également été déposées par des employées de l'organisation.
  


J'ai porté plainte pour harcèlement et agressions sexuelles sur une dizaine d'années

Nolwenn


"Une pratique courante depuis 25 ans"


Nolwenn précise avoir déposé une plainte pour "harcèlement et agressions sexuelles sur une dizaine d'années""Moi pareil, sur une vingtaine d'années" souffle à ses côtés Stéphanie (prénom d'emprunt), 48 ans. "On ne va pas dire que c'était quotidien, mais c'était une pratique courante depuis plus de 25 ans" indique-t-elle, disant aussi n'avoir pas osé en parler pendant toutes ces années par peur de représailles. "On avait toujours peur de perdre notre travail".

"Harcèlement écrit, oral, propositions sexuelles, attouchements, agressions quand nous étions seules dans une pièce, un couloir.." ont écrit ces salariées dans un tract daté du 4 février et distribué lors d'une manifestation le même jour à Brest pour l'emploi et les services publics.
    

Représailles et arrêts maladie


Après avoir dénoncé les faits en mars 2020, "notre agresseur a été exclu" assure le tract émanant de sept salariées de l'Union départementale FO, toutes des femmes, sur les huit employés que compte l'organisation. 

"Je connaissais cette situation en lien avec le secrétaire général de l'UD, depuis le mois de mars 2020, réagit le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier. De tels faits sont absolument inacceptables et condamnables".

"Aujourd'hui, celles qui ont parlé et celles qui les soutiennent sont victimes de représailles de la part de la direction actuelle de l'organisation" dénoncent-elles cependant. "Depuis début janvier, nous sommes toutes en arrêt maladie" constate Stéphanie. 
    

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information