Homme tué par balles à Brest. Un suspect mis en examen pour "meurtre en bande organisée"

Un homme âgé de 22 ans a été tué par balles, le samedi 28 octobre 2023, dans un quartier de Brest. Deux suspects ont été interpellés. L'un d'entre eux est mis en examen pour "meurtre en bande organisée et tentative de meurtre", annonce le parquet qui a ouvert une information judiciaire.

Une fusillade dans le quartier de Pontanézen, à Brest, dans la soirée du 28 octobre 2023, a tué un homme de 22 ans. La victime, ciblée par "des tirs de fusil-mitrailleur type kalachnikov" précise le procureur de la République, était assise à bord d'un véhicule à l'arrêt. 

LIRE : Un homme tué par balle dans un quartier de Brest

Balle dans la tête

"L'homme a été touché au niveau de la tête et sous la clavicule gauche, indique le parquet dans son communiqué. L'autopsie du corps a confirmé que le décès était consécutif à une balle reçue dans la tête". Des impacts de balles ont été relevés sur la voiture mais aussi sur les immeubles voisins.

Le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue "quelques heures avant d'être remis en liberté". Il a expliqué aux enquêteurs de la police judiciaire de Brest qu'une autre voiture, dans laquelle se trouvaient trois individus cagoulés, s'était arrêtée. Le passager en est descendu et a ouvert le feu en direction de la victime.

Selon le procureur, l'homme qui a été abattu "avait été impliqué", la veille de cette fusillade, "dans une bagarre l'opposant à plusieurs individus liés par des relations amicales ou familiales". Le magistrat estime que sa mort "pourrait avoir un lien avec cet épisode. Les protagonistes de cette bagarre ont été identifiés".

Deux suspects arrêtés

Ce 8 novembre 2023, deux suspects, âgés de 21 et 23 ans, ont été interpellés puis placés en garde à vue. "Leur audition n'a pas permis d'établir le rôle exact de chacun" relate le parquet qui a ouvert une information judiciaire pour "meurtre en bande organisée et tentative de meurtre en bande organisée". L'un des deux suspects a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. L'autre bénéficie du "statut de témoin assisté".

L'arme du crime n'a pas été retrouvée.

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