Ligue des champions, Brest vainqueur à Salzbourg, 4 à 0, "cette équipe a quelque chose en plus"

Le tonnerre de Brest a de nouveau frappé à Salzbourg (4-0). Pendant quelques minutes, les débutants du Stade Brestois - c’était le deuxième match européen de leur histoire - ont même pris la tête de la Ligue des champions. Au réveil, ce 2 octobre 2024, ils sont finalement deuxièmes. Peut-être un pas vers les huitièmes de finale de la Ligue des champions.

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Malgré pléthore d'occasions sur son but, Brest, avec un réalisme digne de vieux briscards européens, est allé remporter une victoire très précieuse 4 à 0 face au Red Bull Salzbourg pour la 2e journée de la Ligue des champions.

Avec six points en deux matches, Brest a fait un pas sérieux vers une éventuelle qualification pour les barrages d'accession aux huitièmes de finale.

À Salzbourg, une valse à 4-0 

Brest a su faire quasiment feu de tout bois en contre, signe que, si l'équipe a dû faire le dos rond, elle a toujours gardé la tête froide.

À la 24e minute, en deux passes, dont une de ces fameuses "passes Ligue des champions" de l'extérieur du pied par Ludovic Ajorque, Abdallah Sima, déjà buteur décisif contre Sturm Graz, est allé tromper Janis Blaswich (1-0).

À la 38e minute, il a même raté le 2-0, mais il s'est offert le doublé plus tard en reprenant une frappe d'Hugo Magnetti mal repoussée pour le 3-0 (70e) et le trophée d'homme du match.

Entre-temps, c'est Mahdi Camara, d'une frappe croisée parfaite qui avait creusé l'écart (2-0, 66e) et cinq minutes plus tard, une remise en retrait de Mama Baldé a permis à Mathias Perreira-Lage de donner encore plus d'ampleur au score pour un but 100% remplaçants (4-0, 75e).

Au coup de sifflet final, Brest pouvait bien exulter, mais ces trois buts en neuf minutes n'effaceront pas le chantier défensif qu'il faudra impérativement achever avant que le niveau des adversaires s'élève sérieusement, à commencer par la réception de Leverkusen pour la troisième journée, le 23 octobre.

Brest "kiffe"

Auteur du quatrième but quelques secondes après son entrée en jeu, l'attaquant de Brest, Mathias Perreira-Lage explique que l'équipe bretonne "kiffe" sa réussite européenne.

"On est un peu comme dans la saison dernière (où le club avait fini 3e de Ligue 1 à la surprise générale), on se laisse porter et puis on kiffe", a-t-il simplement expliqué.

C'était "une soirée où je pense qu'on était attendus. On avait vu un petit peu les propos du coach adverse qui avait dit qu'on était une équipe de duel qui jouait beaucoup sur les longs ballons", a rappelé Perreira-Lage.

Un petit pas vers les huitièmes ?

Avec six points sur les deux premiers matches, les Finistériens sont dans la course à la qualification au moins pour les barrages d'accession aux huitièmes de finale de cette C1.

"On a vu des spécialistes qui nous avaient dit que c'était autour de 10 points. Après il va y avoir je pense le goal-average qui va être important", résume l'attaquant qui a apporté sa pierre dans son domaine d'une frappe enveloppée au ras du poteau à la 75e minute.

L'entraîneur Eric Roy souligne que la victoire à Salzbourg n'est qu'un "petit pas" dans cette direction. Cette victoire est "un plus grand pas que si on en avait zéro point, deux points ou même trois (...) mais ça n'est qu'un petit pas", a tempéré Roy en conférence de presse.

"Cette équipe a un état d’esprit"

"Souvent, les derniers pas sont les plus difficiles, comme on dit. Et puis je pense que l'adversité va augmenter aussi", a-t-il poursuivi, alors que Brest doit notamment encore recevoir Leverkusen et le Real Madrid ou se déplacer à Barcelone.

"Il faut garder beaucoup d'humilité parce que c'est vrai que le match aurait pu tourner" autrement, a-t-il admis.

"On a été mis en difficulté par cette équipe. On connaissait ses qualités. Peut-être ses faiblesses aussi mais surtout ses qualités, notamment dans l'animation offensive, dans les attaques placées", a-t-il rappelé.

"Mais bon, on n'a pas rompu. On a eu d'abord du courage mais aussi de la qualité dans le travail défensif et puis aussi Marco (Bizot, le gardien) qui a été déterminant", a-t-il complété.

Cette force de caractère des Finistériens, capable de subir sans perdre leur lucidité, n'a pas surpris le coach.

"Ce qu'on a vécu l'année dernière, ce n'est pas banal, mais ce n'est pas quelque chose qui est tombé du ciel. Ça veut dire que cette équipe a quelque chose en plus, elle a un état d'esprit", a-t-il souligné.

"L'objectif, c'était de gérer ses émotions, de garder la tête froide, même quand ça tanguait, et on savait que ça allait tanguer", a-t-il détaillé.

"Après, nous, ce qu'on voulait, c'était surtout aussi être capable de les mettre en difficulté. Et là, à ce niveau-là, je pense qu'on l'a très bien réalisé", s'est-il satisfait. 

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