"Quand je joue, je ne suis pas en fauteuil, j’oublie mon handicap", à Brest comme à Paris 2024, la boccia rend heureux

C’était le 2 septembre 2024, lors des jeux paralympiques. Une jeune athlète de 27 ans, Aurélie Aubert décrochait une médaille d’or de boccia et faisait chavirer le cœur de milliers de personnes. La discipline a depuis le vent en poupe et fait le bonheur de nombreux autres athlètes.

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"Aurélie Aubert, ah oui, j’ai suivi ! Elle était magique ! Sa médaille d’or…" Eva Aubert-Junique, du Club Handisport Cornouaille Quimper a encore les yeux qui brillent quand elle songe à ce jour magique. De l’or  pour une athlète française en boccia !

Eva, elle, joue à la boccia depuis 2013. Comme à la pétanque, il s’agit de se rapprocher du cochonnet, une balle blanche qui, ici, se nomme jack. Les joueurs lancent des balles en mousse pour marquer le point. Et évidemment ceux qui sont les plus près du jack l'emportent ! La discipline est devenue olympique en 1984. 

"C’est un sport énergique comme moi" adore Eva. "Quand je joue, je ne suis pas en fauteuil, j’oublie mon handicap."

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reportage de Manon Le Charpentier, Catherine Aubaile et Ludovic Tafforeau ©FTR

Quand le jack est lancé, elle ne pense plus à rien d’autre que s’en approcher le plus possible. "J’ai envie de prouver que je suis une championne", dit-elle.

Après les Jeux de Paris 2024, grâce à la médaille d’or et aux larmes de bonheur d’Aurélie Aubert, la boccia ne cesse de séduire de nouveaux joueurs.

Ils étaient une dizaine à s’affronter pour les premiers championnats départementaux du Finistère.

Yann Cordenner pratique la discipline depuis 14 ans. Et lancer après lancer, la boccia l’aide à se reconstruire après l’agression dont il a été victime. La boccia, c’est beaucoup de concentration. "C’est de l’attention et de l’attention, sourit-il, ça aide mon cerveau à faire des connexions."

Tous prennent du plaisir, se réjouissent de partager un instant, de se surpasser, de sortir de leurs établissements et d’être heureux… Et un jour, qui sait, des médailles tintinnabuleront peut-être à leur cou…

(Avec Manon Le Charpentier)

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