Dans l’affaire des indemnités d’élus PS de Brest, le parquet de Brest vient de rendre son avis : François Cuillandre et un de ses anciens adjoint pourraient être renvoyés devant le tribunal correctionnel .L’affaire des indemnités des élus socialistes de Brest avait été révélée en 2018 et éclaboussé le troisième mandat du maire de Brest.
En cause : les irrégularités de l'association "Vivre à Brest" qui percevait les indemnités des élus du groupe PS entre 1985 jusqu'en 2017, avant de les redistribuer dans un objectif de solidarité . Le maire de Brest a toujours nié avoir eu connaissance des redistributions irrégulières de ce « pot commun » . Deux de ses adjoints avaient été mis en examen.
Le procureur de la République Camille Miansoni a requis le renvoi en correctionnelle du maire de Brest François Cuillandre et d’un de ses anciens adjoints, Jean-Luc Polard, alors trésorier de l’association « Vivre à Brest ».
Le procureur Miansoni estime que "des charges suffisantes existent à l’encontre du maire de Brest et de son ex-adjoint François Cuillandre pourrait donc être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour « recel d’abus de confiance »" .
Jean-Luc Polard lui, pourrait être jugé pour « complicité d’abus de confiance » Le tribunal abandonne donc les charges de « délit de détournement de fonds publics » ou de « financement de campagne électorale »
Les différents partis ont désormais un mois pour prendre connaissance du document du parquet de Brest . Puis ce sera au juge d’instruction de trancher dans les prochaines semaines, du renvoi ou non, en correctionnelle, de François Cuillandre et Jean-Luc Polard .