Le skipper vient de battre le record du tour du monde en solitaire et sans escale avec son trimaran Ultime, Sodebo. Il a été accueilli par plusieurs dizaines de milliers de personnes au ponton. Suivez son arrivée au ponton et l'accueil du public en direct.
C'est une joie qui est dense, qui est profonde. Elle me libère de beaucoup de choses
L'hommage de l'Abeille Bourbon avec ses sirènes et ses jets d'eau, les fumigènes, le champagne, la foule sur le "ponton des records", puis en fin les premiers mots. Thomas Coville, presque calme, détendu, a posément livré ses premières impressions après des retrouvailles émues avec sa femme, et le fondateur de Sodébo, Joseph Bougro, qui accompagne Thomas Coville depuis 18 ans.
Mais avant de remercier "cette entreprise de fous", Thomas Coville a voulu rendre hommage à Francis Joyon. "Pour battre Francis Joyon, il faut se sortir les tripes. Je respecterai toujours ce mec-là" a estimé celui pour qui "c'est mon plus beau jour de leader".
Une entreprise qui l'a toujours soutenu, surtout après l'échec d'une première tentative en 2011. Une équipe technique performante, et voici le record de Joyon battu. "Explosé même", a commenté Olivier de kersauson. Au prix de beaucoup d'efforts : "hier sur la ligne, il m'a dit à quel point il avait souffert" raconte l'"Amiral".
"C'est une emmerde par heure" confirme Thomas Coville. "Physiquement, je ne peux pas aller plus loin. Plusieurs fois, j'ai été à deux doigts de ne pas y arriver". Il a notamment souffert d'un genou, qui "normalement aurait nécessité une opération".
Mais le marin "a décidé que sa vie serait sur trois coques" raconte Vincent Riou, qui a dû abandonner après le départ du Vendée Globe, "l'histoire de Thomas Coville est intimement liée au trophée Jules Verne".
Son arrivée en photos