Des salariés et élus de la coopérative agricole Triskalia se sont rassemblés mardi à l'extérieur des différents sites du groupe pour dénoncer les "actions de dénigrement" à répétition dont ils feraient selon eux l'objet. La coopérative a été pointée du doigt à deux reprises ces dernières semaines.
"Depuis de nombreux mois et spécialement avec un pic la semaine dernière on subit des attaques personnelles, contre l'entreprise, les dirigeants, les équipes", a expliqué Dominique Ciccone, directeur général de Triskalia. "On fait du Triskalia 'bashing', on dit qu'on ne respecte pas les normes, qu'on ne respecte pas les salariés, la réglementation, tout ceci est fondamentalement faux", a-t-il poursuivi lors d'un rassemblement de salariés à Landerneau, dans le Finistère.
Quelque 150 personnes se sont réunies devant le siège du groupe, qui compte 320 salariés. Certaines tenaient des panneaux blancs avec des lettres indiquant #TriskaliaCestnous.
"A chaque fois qu'on attaque Triskalia c'est 20 000 personnes qu'on attaque", a lancé micro en main Georges Galardon, président de la coopérative, évoquant les 16 000 agriculteurs adhérents de la coopérative et ses 4 800 salariés.
Selon le groupe, 700 personnes ont participé à ces rassemblements sur ses 14 sites en Bretagne.
Pointée du doigt à deux reprises dernièrement
Une centaine de Faucheurs volontaires ont occupé le 27 août à Glomel (Côtes-d'Armor) un centre de stockage d'engrais et de produits phytosanitaires de Triskalia pour dénoncer leurs effets sur la santé et demander l'arrêt de leur commercialisation.Deux jours plus tard, un collectif de soutien aux victimes des pesticides dans l'Ouest organisait une conférence de presse chez un éleveur en litige avec la coopérative.