VIDÉO. La plongée sous-marine, terrain d'observation grandeur nature pour les étudiants brestois

Depuis 1971, l'Université de Bretagne occidentale, à Brest, propose des cours de plongées aux étudiants. La préparation se déroule en piscine durant l'hiver. Puis vient le jour où ils enfilent combinaisons et bouteilles pour aller tutoyer la flore marine. Un moyen, notamment pour les étudiants en biologie, de mener des observations grandeur nature.

Chaque année, une centaine d'étudiants de l'Université de Bretagne occidentale (UBO) se forme à la plongée. Pas seulement pour le plaisir, mais aussi pour faire le lien avec ce qu'ils apprennent en cours.

Ce jour-là, à bord du zodiac qui les emmène sur l'Aber-Wrac'h, au nord de Brest, les voilà prêts à descendre à quelques mètres de profondeur, après une préparation en bassin dans le cadre des activités sportives de l'UBO.

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"Mieux observer"

La faune et la flore s'offrent à eux, à condition d'y aller lentement. "Si vous allez trop vite et que vous commencez à brasser avec les palmes et les bras, on ne verra plus rien" rappelle l'instructeur avant le grand saut.

Cette plongée en mer finalise "tous les contenus de formation qu'ils ont en piscine l'hiver, indique Christophe Lebranchu, professeur d'EPS à l'UBO. Cela vient aussi donner du sens aux apprentissages et aux connaissances des étudiants, notamment à ceux qui sont en biologie marine".

Herbier de zostères, anémones de mer, algues sont autant d'espèces qu'ils croisent durant leur promenade sous l'eau. "J'ai vu des cnidaires et plein d'algues différentes, brunes, vertes, relate Margaux, étudiante en licence de biologie-environnement. C'est la première fois que je plonge avec bouteille et cela permet de mieux observer. À Brest, on est plus axés sur la biologie marine que dans d'autres facs".

Ces cours de plongée sont ouverts à tous les étudiants de l'UBO depuis 1971. Georges-Edouard, qui est en STAPS, apprécie l'initiative. "On connaît moins bien les espèces marines que les biologistes, ce n'est pas notre cœur de formation, sourit-il, mais c'est intéressant pour notre culture générale".

(Avec Muriel Le Morvan)