Ancien ouvrier de l'arsenal à Brest, André Calvez s'est installé dans les monts d'Arrée dans les années 70. Plus précisément dans le hameau de Kervilly à Commana (Finistère) où il a développé sa passion, la naturalisation d'animaux locaux. Le musée qu'il a créé a fermé pour raisons personnelles. Aujourd'hui, il voudrait transmettre sa collection.
Spécialiste autodidacte, André Calvez redonne corps et presque un semblant d'âme aux animaux morts. Et ce, depuis 1977. Déjà passionné par la conservation des petits animaux, il trouve un jour par hasard une vieille armature ayant servi sans doute à un taxidermiste pour empailler un renard. Il le ramasse et va se lancer dans cette activité pour redonner un aspect "vivant" à de multiples spécimens.
Oiseaux, mammifères, petits reptiles, tous passent entre les mains d’André. En 1990, il crée un musée et un parc. On y trouve aussi des animaux vivants, sauvages et apprivoisés ! Il reçoit des groupes, le succès est au rendez-vous.
Mais en 2000, André Calvez met fin à son activité après un drame familial. Une vingtaine d’années plus tard, il aimerait que sa collection ne se perde pas.
Il espère pouvoir trouver un bâtiment pour installer ses créations et les préserver en bon état, mais surtout qu'on puisse continuer à découvrir sa collection.
J'aimerais que ma collection soit vue par des enfants pour leur montrer de vrais animaux, fait de poils et de plume, comme dans leur état naturel. C'est mieux que des jeux vidéos pour eux.
André CalvezTaxidermiste
À 73 ans, cet amoureux de la nature, à sa façon, souhaiterait plus que tout transmettre ses animaux, symboles d’une vie de passion.
(Avec Julien Le Bot)