Concarneau : manifestation pour le retour des urgences 24 heures sur 24

Une centaine de personnes a défilé ce vendredi dans les rues de Concarneau pour réclamer le retour des urgences 24h sur 24. Depuis plusieurs mois, les moyens sont recentrés à Quimper entre 21h et 9h. L'ARS préconise la mise en place d'une "équipe d'urgentistes de territoire".

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Passées 19h, à Concarneau : la porte des urgences reste fermée. Fini l'accueil physique. Depuis plusieurs mois, la nuit, tout est centralisé à Quimper : le service des urgences, comme l'équipe du SMUR (le Service Mobile d'Urgence et de Réanimation) qui rentre après 21h à l'hôpital quimpérois.

Deux équipes y sont en veille, en permanence, mais elles ont de fait, plus de route à parcourir pour couvrir tout le territoire. Or le temps, en matière de santé, peut être crucial...

"Nos vies sont en danger !"

Une centaine de personnes, principalement salariées de l'hôpital de Concarneau, a donc manifesté son mal-être ce vendredi. Comment exercer correctement son métier ? Est-il toujours possible de soigner ? Quid des soins de proximité ?  "Le SMUR c'est la vie" clament leurs banderolles. Les conditions de travail mais aussi la qualité de soins sont pointées du doigt.

Ce recentrage sur le site quimpérois, est, selon la direction du centre hospitalier de Cornouaille Quimper-Concarneau, directement lié au manque de médecins : "Les difficultés de démographie médicale et donc de recrutement d'urgentistes se posent dans le Sud Finistère et d'une manière générale au niveau national." Un tiers de l'effectif, soit 10 postes, n'est pas pourvu.

De Douarnenez à Concarneau, en passant par Pont-l'Abbé et Quimper, il y a pour le moment quatre points d'accueil d'urgence en Cornouaille, et autant de lignes de SMUR le jour. La nuit, il n'en reste plus que trois.

L'Agence Régionale de Santé a demandé un audit pour faire le point sur la situation en Cornouailles où il manque 10 postes d'urgentistes. A l'échelle régionale, 75 postes sont à pourvoir. Cet expert nantais, le chef des urgences du CHU de Nantes, préconise le déploiement d'une équipe d'urgentistes de territoire. L'ARS a demandé aux 3 établissements de Cornouaille (Quimper-Concarneau, Douanenez et Pont l'Abbé) de travailler ensemble. 

Reportage de Claire Louet et Loïc Blache. Intervenants : 1) Hélène Derrien, comité de défense de l'hôpital de Concarneau 2) Marianne Jan, comité de défense de l'hôpital de Concarneau 3) Lina Le Lay, Concarnoise 4) Jean-Paul Mongeat, Directeur de la délégation ARS- 29

Ce vendredi après-midi, une délégation du comité de défense a été reçue à l'Agence régionale de santé à Quimper. Le 18 avril, à Rennes, à l'ARS, ce sera au tour d'une délégation d'élus du pays de Concarneau, dont le maire de cette ville, de dire non à la disparition des urgences et du SMUR sur le territoire.




 
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