Depuis une quinzaine d'années, Douarnenez est devenu un port de débarque, accueillant de nombreux bateaux franco espagnols et irlandais. Pour faciliter la vie des équipages à terre, Sandrine Salaün a créé une micro-entreprise de service aux navires.
Sandrine Salaün est devenue la femme précieuse du port en eau profonde de Douarnenez. Notamment pour les marins étrangers.
Aux petits soins d'une douzaine de bateaux, elle effectue, à terre, toutes les démarches nécessaires pour leur faciliter la vie : prise de rendez-vous chez le médecin en cas de blessures d'un marin, réservation de transports, réception de colis, gestion du ravitaillement en vivres, contact avec des techniciens en cas de panne sur un navire.
"Ils ne parlent pas forcément français. Ils ne connaissent pas toutes les ficelles de Douarnenez, ni les fournisseurs. Je les aide donc" explique Sandrine Salaün, qui a lancé sa micro-entreprise de services aux marins en octobre 2019. Une initiative qui fait suite à une démarche bénévole lancée par son mari José Salaün, ancien directeur de la criée de Douarnenez, à l'époque.
"Indispensable"
L'aide de Sandrine Salaün représente un gain de temps pour les marins en escale, délestés de ces démarches. Mais aussi un gain d'argent car plus un bateau reste à quai, plus il perd d'argent."Pour nous, les services de Sandrine sont indispensables" affirme Marcos Rodas, patron du chalutier espagnol Pedra Blanca.
Le service de conciergerie "apporte un vrai plus, ajoute Yann Dufresnoy, responsable de la criée de Douarnenez. Ça conforte les bateaux, ils sont rassurés. Et ça les fiabilise sur le port".