Ce vendredi 18 février, des élus finistériens ont lancé la candidature des enclos paroissiaux au patrimoine mondial de l'UNESCO. La toute première étape d'un parcours qui aboutira au mieux en 2028.
C’est sous un vent à décrocher un clocher qu’ils se sont donné rendez-vous à Saint-Thégonnec-Loc-Éguiner dans le Finistère. Conseillers départementaux du Finistère et maires des communes possédant un enclos paroissial ont officialisé la candidature des enclos du Finistère au patrimoine mondial de l’UNESCO.
"L’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est une reconnaissance internationale", s’enthousiasme Solange Creignou, maire de Saint-Thégonnec-Loc-Éguiner. Et à travers cette reconnaissance internationale, c'est une chance d’attirer des touristes pour ces communes finistériennes situées souvent loin du littoral.
Pour commencer définir la liste à présenter
"Les enclos paroissiaux racontent l’histoire du Finistère, enchérit Maël de Calan, président du Conseil départemental du Finistère. C’est l’histoire des Finistériens du XVIè siècle, qui ont gagné beaucoup d’argent dans le commerce de la toile de lin et qui ont réinvesti cet argent dans la culture, dans le patrimoine."
Une mission présidée par Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture de Jacques Chirac, devra dans un premier temps s’assurer que les sites proposés répondent à la définition scientifique d’un enclos paroissial (église, mur d’enceinte, porte triomphale, calvaire…). Impossible donc d’avancer le nombre de sites concernés tant que cet inventaire n’est pas établi.
Un long processus
De nombreuses étapes restent à franchir avant de présenter la candidature à l’UNESCO. Les plus optimistes avancent la date de 2028 pour connaître la décision de cette instance internationale.