Après 30 heures de recherche en rade de Brest, le second-maître Adam Tahri a été retrouvé sans vie ce samedi 18 septembre à 19h, non loin du site où il effectuait un exercice de plongée au moment de sa disparition, la veille.
C'était un garçon très attachant
Tous les plongeurs`démineurs disponibles étaient mobilisés ce samedi 18 septembre pour retrouver le corps de leur co-équipier disparu. Les 24 marins du groupe des plongeurs-démineurs de l’Atlantique, et ceux rattachés aux sept navires chasseurs de mines tripartites basés à Brest, venus en renfort pour quadriller la zone.
C'est finalement pas très loin du lieu de l'exercice d'entrainement, où il avait disparu, que les plongeurs ont localisé le corps sans vie du second-maître Adam Tahri, après 30 heures de recherche. "Pour le groupe, c'est important qu'on l'ait retrouvé, et que ce soit eux qui l'ait retrouvé. Ça va être difficile pour eux. C'était un garçon très attachant" explique le capitaine de vaisseau Eric Lavault porte-parole de la Marine Nationale.
Aujourd’hui à 19h, le corps du second-maître Adam TAHRI a été retrouvé par ses camarades du groupe de plongeurs-démineurs de l’Atlantique en rade de Brest. https://t.co/cx9OI1Eu21
— Marine nationale (@MarineNationale) September 18, 2021
Eric Lavault commandait le porte-hélicoptère amphibie Dixmude quand il a rencontré Adam Tahri : "Je le connais bien, Tahri. Il était électricien à bord du Dixmude que je commandais. Il rêvait de devenir plongeur démineur. C'est moi qui l'ai encouragé à passer le pas et à changer de spécialité. C'était un gars extra. Ça m'a fait un choc de voir son nom quand on a signalé sa disparition ..."
Deux enquêtes, civile et militaire sont ouvertes
Le corps du plongeur de 27 ans, qui avait rejoint le groupe de plongeurs-démineurs de l'Atlantique de Brest à l'été 2021, a été remonté et confié à la gendarmerie.
Le parquet de Brest s’est saisi de l’enquête chargée de déterminer les circonstances précises de cette disparition et a confié la direction des investigations à la brigade de recherches de la gendarmerie maritime de Lorient, appuyée par leurs homologues de Brest.
Une enquête technique de la Marine Nationale sera menée en parallèle