Cette invitation des collectifs Antennes et du Pacte vient à l'issue d'une semaine où le débat sur la 5G s'est enflammé, après que près de 70 élus de gauche et écologistes ont demandé dimanche dernier dans une tribune un moratoire sur le déploiement du futur réseau mobile.

Des riverains de Moëlan-sur-Mer s'interrogent sur les conséquences sur la santé avec l'arrivée de la 5G
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© F. Malésieux - France Télévisions
Emmanuel Macron leur a répondu indirectement le lendemain, afirmant que "la France (allait) prendre le tournant de la 5G", en ironisant sur ceux qui préfèreraient "le modèle Amish" et le "retour à la lampe à huile".
"Pas d'effets néfastes avérés à court terme"
Mardi, un rapport commandé par le gouvernement au début de l'été -- précisément pour répondre à la demande de "moratoire" d'abord exprimée par la Convention citoyenne pour le climat -- a souligné qu'il n'y avait pas "d'effets néfastes avérés à court terme" sur la santé "en-dessous" des valeurs limites recommandées concernant l'exposition aux ondes électromagnétiques.
"Principe de précaution"
À Rennes, la maire Nathalie Appéré a demandé une étude d'impact sur la 5G dont elle n'envisage le déploiement qu'à l'issue d'un débat public, impliquant de "respecter un élémentaire principe de précaution".
"Comme pour toute nouvelle technologie, le déploiement de la 5G doit se faire dans la transparence et à l'issue d'un débat public" et "cela implique, dans un premier temps, de respecter un élémentaire principe de précaution. Cela nécessite d'évaluer les impacts sanitaires, environnementaux et économiques de cette technologie, avant d'envisager le déploiement de la 5G", écrit Mme Appéré.
Les enchères pour l'attribution des premières fréquences de la 5G en France doivent se tenir fin septembre, ouvrant la voie à de premières offres commerciales d'ici fin 2020.
La prochaine manifestation aura lieu à Saint-Malo le 26 septembre.