La situation s'est tendue à Quimper en milieu d'après-midi. Grenades lacrymogènes et tirs de flashball de la part des forces de l'ordre. Deux policiers ont été blessés sciemment annonce la préfecture.
Grenades lacrymogènes et tirs de flashball à Quimper
Samedi après-midi plusieurs centaines de manifestants bloquent les quais de l'Odet dà Quimper.
Quais de l’Odet à Quimper bloqués depuis 12h par quelques centaines de #GiletsJaunes pic.twitter.com/7ftHQlyyBs
— Claire Louet (@LouetClaire) November 17, 2018
La tension est montée d'un cran quand les manifestants se rapprochaient de la préfecture. Plusieurs témoins dont des familles affirment que les forces de l'ordre ont lancé des grenades lacrymogènes sur la foule sans prévenir et sans faire distinction.
Un internaute publie cette vidéo où l'on voit un groupe de manifestants faire face à un cordon de CRS. Les forces de l'ordre lance des grenades lacrymogènes. La tension est forte et un homme qui ramasse quelque chose à terre se fait tirer dessus au flashball en plein visage.
Pour la préfecture des centaines de manifestants agressent les forces de l'ordre
La préfecture elle publie vers 16h20 un tweet dans lequel elle évoque plusieurs centaines de manifestants violents qui agressent le dispositif des forces de l'ordre installé devant la préfecture.
Aussi une voiture qui s'est engagée dans le dispositif a percuté 2 policiers.
#17novembre #Quimper, plusieurs centaines de manifestants violents agressent depuis une demi-heure le dispositif des forces de l'ordre devant la préfecture. Un véhicule s'est engagé dans le dispositif et a percuté 2 policiers : 2 fonctionnaires blessés - conducteur interpellé. pic.twitter.com/45p3xtBaRW
— Préfet du Finistère (@Prefet29) November 17, 2018
Les policiers étaient positionnés devant l'hôtel de préfecture. Selon le cabinet du préfet du Finistère, les forces de l'ordre ont été pris à partie par les manifestants et ont répliqué par des tirs de grenades lacrymogènes. Un voiture a alors percuté 2 policiers. La préfecture estime néanmoins que, contrairement à ce qu'elle a d'abord annoncé, le caractère intentionnel de ce geste reste à déterminer. Blessés, les policiers ont été pris en charge par les secours. Le conducteur du véhicule a été interpellé.
Les autres points de blocage dans le Finistère
Une opération escargot a été menée au départ du parking du supermarché E. Leclerc à Gouesnou direction le rond-point de Pen-ar-C’hleuz.
Ce matin près 500 manifestants sont présents autour du giratoire.
Une autre opération escargot est partie départ du Super U de Plougastel-Daoulas pour aller bloquer le pont de l’Iroise où un barrage filtrant a été installé.
Une opération escargot s'est aussi déroulée jusqu’au Relecq Kerhuon où le rond-point de Kergleuz est occupé.
A Quimper et Quimperlé
Blocages signalés au niveau de Penvillers et Gourvilly.
Opération escargot sur la voie express entre Pont-l’Abbé et Quimper et entre Quimper et Quimperlé.
A Quimperlé vers midi ce sont ainsi plusieurs centaines de manifestants (venus de Quimper et de Quimperlé) qui ont monté un barrage filtrant au niveau du rond-point de la sortie Quimperlé nord de la voie express.
Carhaix - Morlaix.
Opération escargot entre les deux villes.
Une autre opération escargot est prévue entre Langolvas et le rond-point du Puits, à Saint-Martin-des-Champs.
Douarnenez.
Le rond-point du covoiturage est bloqué. Un cortège de 200 à 300 personnes a également défilé dans les rues de la ville pour protester contre la hausse du prix des carburants mais aussi contre la politique gouvernementale.
A 9 h la préfecture annonçait qu'aucun blocage total de la circulation n’était recensé. Aussi l'administration relate avoir arrêté 9 tracteurs dont les plaques d’immatriculation étaient retirées, dont 1 avec remorque chargée de pneus. Ces tracteurs s'étaient infiltrés tôt ce matin dans le mouvement des gilets jaunes à Brest. Ils ont été stoppés par les forces à l'entrée de la ville. Des procédures de verbalisations et de retrait de permis sont engagées.