Monter les 307 marches du phare d'Eckmühl en courant. C'est le défi de plus de 150 coureurs ce samedi 20 août à Penmarc'h dans le Finistère. En haut, on retrouve Georges 81 ans, Manon, Sarah et tous les autres.
Combien de temps pour grimper les 307marches du Phare d'Eckmühl ? Question alors que c'était ce samedi 20 août la 15ème édition de la montée du phare de Penmarc'h.
Records à battre : 46 secondes 54'' pour les hommes et 1'02'' pour les femmes. 154 participants de tous âges ont relevé le défi.
Avec ses 65 mètres de haut, le phare d’Eckmühl attire tout l’été de nombreux visiteurs. Mais ceux du jour sont pressés de contempler la vue. Qu’est-ce qui peut bien les motiver à grimper 300 marches en courant ? La passion, d’abord.
C’est elle en tout cas qui anime Georges Machalica. A 81 ans, la marche est une seconde nature pour ce sportif malouin. Pour sa 3ème participation, il a passé l’été à crapahuter en montagne : "C’est quand même assez hard. Donc il faut se concentrer les derniers jours pour bien monter ça. La tâche est ardue."
Sur ce point, tous sont unanimes, c’est à la moitié de la montée que les choses se corsent.
Lucas est arrivé tout en haut, mais conservera la position allongée pour répondre aux questions : "Quand on passe les 150 premières marches, on est bien, et puis après c’est super dur, soupire-t-il. Ça tape dans les jambes, c'est infâme. Tu penses que tu as terminé et tu as 10 marches, qui font 3 mètres. Ça tue."
Contemplant la vue, Sarah confirme : "Facile au début, horrible à la fin". Dans sa combinaison rose et noire, la jeune femme avoue ne pas s'être entraînée : "J’ai rien foutu mais j’ai bien aimé l’expérience insolite.'
Un peu essoufflé, Georges est quand même monté en moins de 3 minutes, comme d’habitude : "Ben le souffle, le souffle et les jambes par rapport à l’an dernier ça a été plus difficile."
Manon, elle, avait la plus belle des raisons de grimper aujourd’hui. Au sommet, à genou, elle a demandé son amoureux de grimpeur en mariage. Une occasion rêvée que le coureur élu n’est pas près d’oublier.