Des phoques ont été retrouvés décapités à Concarneau depuis le début de l'année. La gendarmerie maritime vient d'annoncer avoir identifié les auteurs présumés de ces actes.
L'appel à témoins relayé par les médias et la récompense de 10 000 euros proposée par Sea Shepherd ont permis à la gendarmerie maritime de Concarneau de retrouver les auteurs présumés des actes de mutilation sur des phoques. Ces personnes sont issues du milieu de la pêche.
Deux corps d'animaux avaient en effet été retrouvées sans tête depuis le début de l'année à Concarneau et à Trégunc ainsi qu'une tête attachée à un cordage, au bout de la digue de l'entrée du port de Concarneau.
Dans un communiqué de ce jeudi 9 mai, la gendarmerie maritime de Concarneau précise avoir "identifié des personnes contre lesquelles il existe un faisceau de présomptions les mettant en cause dans les faits de capture non déclarée, transport et destruction non autorisée d’espèce animale non domestique protégée".
Les gardes à vue ont été levées. l'enquête préliminaire se poursuit indique le parquet de Quimper.
La mutilation et la destruction d'animaux sont punies par la loi. L'amende peut atteindre 3750 euros et plus.