Quimper. Quatre Bosniens condamnés pour vol de cartes bancaires

Quatre Bosniens qui subtilisaient des cartes bancaires après avoir épié le code tapé par leurs victimes, souvent âgées, ont été condamnés vendredi 7 avril. Trois d'entre eux ont chacun été condamné à deux ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Quimper. Une autre jeune femme faisait également partie de la bande.

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Plus d'une centaine de vols commis partout en France ont été attribués à ces trois inculpés. Une quatrième prévenue, la plus jeune de cette bande âgée de 19 à 34 ans qui sévissait dans plusieurs pays européens, a été condamnée à un an de prison avec sursis.

Le ministère public avait requis six ans de prison contre le seul homme de la bande, quatre ans contre deux des suspectes et dix-huit mois contre la troisième femme. Les quatre Bosniens étaient poursuivis pour avoir volé des centaines de personnes âgées dans toute la France, pour un gain estimé à plus de 150.000 euros. Ils avaient été incarcérés le 1er mars à l'issue d'une enquête débutée dans le Finistère.

Une technique bien rodée

Le département subissait un épisode de "shoulder surfing", une technique qui consiste à regarder par-dessus l'épaule de la victime pour l'observer taper son code de carte bancaire avant de la lui dérober pour effectuer des achats ou des retraits. Les gendarmes de la brigade de recherches de Quimper et de l'antenne rennaise de l'Office central de lutte contre la délinquance itinérante (OCLDI) constataient la présence récurrente de quatre personnes sur les caméras de vidéosurveillance de plusieurs centres commerciaux. Rapidement, ils découvraient que le groupe opérait dans la France entière et une cellule d'enquête nationale était créée en janvier. L'âge moyen des victimes était de 77 ans.

Des rapprochements ont permis aux enquêteurs d'établir que ce groupe criminel très mobile commettait des méfaits similaires en Espagne, en Italie, en Suisse, en Croatie et en Allemagne. Les quatre suspects, localisés grâce à des surveillances transfrontalières, étaient finalement interpellés fin février dans un hôtel de Corrèze, avec une somme de 12.000 euros, le butin des trois jours précédents selon les gendarmes.

Avec AFP

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