Ce dimanche a été particulièrement agité en Catalogne où la police est intervenue en force pour confisquer des urnes mises en place pour le référendum sur l’indépendance. Certains politiques bretons ont tenu à afficher leur solidarité au peuple catalan.
Un drapeau inhabituel a pris place sur le fronton de la mairie de Carhaix: la bannière catalane a été hissée à l'initiative du maire. Le soutien de Christian Troadec aux catalans ne date pas d'hier. En novembre 2014, lors du précédent référendum, il s'était rendu sur place, en tant qu'observateur. L'ambiance était alors très festive, rien à voir avec les violences d'aujourd'hui. Pour Chistian Troadec, il ne s'agit pas de se mêler du scrutin catalan, seulement de dire que le référendum est un droit, un soutien à la démocratie. Pour lui il faut laisser parler les urnes.
Des observateurs de l'Union Démocratique Bretonne
C'est dans le même état d'esprit que l'Union Démocratique Bretonne (UDB) a envoyé des observateurs en Catalogne, à l'invitation du gouvernement de Barcelone. Leur rôle était de veiller à la bonne tenue du scrutin et de signaler toute irrégularité. Ils ont été les témoins de scènes de violence.Scènes de violences des policiers espagnols à l'encontre de votants. Ce n'est pas les seules... #CatalanReferendum pic.twitter.com/sKcG0AvDlD
— Victor Gallou (@Victor_Gallou) October 1, 2017
Malgré toutes les mesures prises par Madrid pour empêcher le scrutin, l'exécutif régional avait réussi à mettre en place 2 300 bureaux pour les 5 millions d'électeurs catalans. Des files d'attente se sont rapidement formées devant ces bureaux, et des heurts ont éclaté dans plusieurs villes. Une centaine de personnes ont été blessées dans des affrontements avec les forces de l'ordre.