A part dans le Sud-Bretagne, et encore, personne ne le sait mais l’homme qui affronte Novak Djokovic en finale de Roland Garros ce dimanche 13 juin, Stefanos Tsitsipas, est licencié…. à Quimperlé, dans le Finistère.
Certes, il ne portera pas le gwen ha du sur ses épaules à l’issue de la finale de Roland Garros, qu’elle qu’en soit l’issue.
Mais le Grec Stephanos Tsitsipas a un peu de Bretagne en lui. Il joue en effet pour le tennis club de Quimperlé, dans le Finistère. Du moins, il a sa licence au club.
La filière grecque
L’histoire remonte à 2015. Stefanos joue l’Orange bowl, une compétition bien connue dans le monde de la petite balle jaune, qui rassemble les meilleurs jeunes de la planète. Le jeune Grec de 16 ans a pour habitude poster des videos sur les réseaux sociaux. L’une d’elles attire l’attention de Patrick Mouratoglou.
Ce dernier, d’origine grecque et connu pour êre le coach de Serena Willimas, détient une académie de tennis à côté de Nice.
Quelques temps plus tard, voilà Stefanos en France. Il commence à enchaîner les bons résultats sur le circuit challenger, anti-chambre du circuit ATP.
Il joue notamment les tournois de Quimper et de Brest, en 2016 et 2017, et tape dans l’œil de Basile Spanos, président – grec lui aussi – du TC Quimperlé. « On a tissé des liens. Nos familles viennent du même quartier d’Athènes. On a discuté, notamment avec son père, Apostolos, qui est aussi son entraineur. Apostolos était surpris qu’un petit club comme Quimperlé puisse être l'un des meilleurs de France".
Une ascension fulgurante
Stefanos ne jouera finalement qu’un match avec l’équipe de Quimperlé, lors de la saison 2017-2018. Pour la petite histoire, il remporte son simple, mais perd son double.
Parallèlement, son ascension est fulgurante. "Je ne suis pas surpris, précise Basile Spanos. On a eu la bonne intuition avec Philippe Huon, l’entraîneur du club. On sentait le potentiel d’un top10 mondial. Il avait déjà un gros coup droit, c’était et c'est toujours un joueur complet, agressif. Il est grand tout en étant véloce. C’est un athlète. Par contre, c’est aussi un sanguin", sourit-il.
J’avais dit à son père : on a une bonne étoile, on va lui porter bonheur.
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Ce dimanche matin, Basile a encore échangé avec le père de Stefanos. En grec naturellement. Il n’a pas pu se rendre à Paris mais regarde la finale de chez lui, en Bretagne, avec une attention et une tendresse particulière.