Les Vieilles Charrues achèvent leur 29ème édition, marquée par la Covid-19 et les contraintes qui vont avec. Les organisateurs restent positifs malgré une affluence réduite et pensent déjà à l'année prochaine.
La 29ème édition des Vieilles Charrues aura donné des sueurs froides aux organisateurs, en pleine pandémie. Ça plus les conditions météo pas très propices au démarrage. Ce dimanche, c'est l'heure du bilan.
Cette édition n’est pas celle de tous les records. Mais elle est indéniablement la plus courageuse et la plus folle, celle dont on est le plus fiers. Le pari était risqué, la route, semée d’embûches et pourtant, nous l’avons fait.
Au final, 30 000 spectateurs ont montré patte blanche, sur présentation d'un pass sanitaire, une gymnastique rôdée au fil des dix jours de concerts proposés. Jérôme Tréhorel a pris la défense de ce dispositif. "On a beaucoup travaillé avec d'autres festivals, avec les différents ministères pour comprendre ce qu'il fallait contrôler, comment le contrôler. La difficulté c'était la perception du public. On a beaucoup parlé de contraintes du pass alors que grâce à lui on revit des concerts comme avant et sans masque. Donc on a dû beaucoup communiquer, accompagner les festivaliers notamment pour ceux qui devaient se faire tester, trouver des solutions près de chez eux. Et sur place monter un centre de tests à l'entrée des Vieilles Charrues".
Une seule soirée sur dix s'est jouée à guichets fermés, le vendredi 16 juillet pour les concerts de Stéphane Eicher, Catherine Ringer, Brieg Guerveno.
2022, le retour du festival sur quatre jours ?
Les Vieilles Charrues donnent maintenant rendez-vous du 14 au 17 juillet 2022 pour la 30e édition, qui sera aussi celle des trente ans.
L'équipe espère récupérer sa jauge habituelle de 70 000 spectateurs par soir, avec un pass sanitaire. 2021 laissera des traces, pas forcément toutes mauvaises. Jérôme Tréhorel y voit un moyen de se réinventer.