La scène quatre, c'est la petite scène Gwernig. Aux manettes, Hervé Nicolas, le régisseur. A ses côtés, une quarantaine de techniciens, son, lumière, backliners, tous intermittents du spectacle, comme Jean-Marie, "road" en arrière scène. 

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Jean-Marie est là, sur le site des Vieilles Charrues à Carhaix, depuis plusieurs jours, et bien en amont de l'ouverture des portes au public ce jeudi. Il a participé aux trois jours de montage du chapiteau de la scène Gwernig, la plus petite, celle qui porte le numéro quatre au sein du festival. Durant l'événement, il est là encore pour l'assistance technique sur le plateau, les changements sons et lumières entre les groupes. Du travail physique, les nuits sont très courtes, du travail technique également, mais c'est encore être au coeur de la façon dont se fabrique les spectacles. Et ça, c'est ce qui lui plaît le plus.
 
Intermittent depuis 2012, le trentenaire originaire de Redon est un habitué des festivals bretons, les Transmusicales, Mythos, le Pont du rock... Mais dans l'année, Jean-Marie Hurtel travaille comme technicien son, au théâtre de Redon, au conservatoire aussi ou pour des associations. L'intermittence explique t-il, "c'est compliqué d'en vivre, c'est pas évident, on est toujours en train de chercher du travail et ce ne sont que de petites périodes, alors il faut toujours être dessus !" "C'est une question de réseau ajoute t-il, il faut se faire connaître, savoir se vendre, ne pas hésiter à proposer ses services, mais quand tu as fait une formation, après il y a les stages et ça c'est toujours intéressant. c'est comme ça que ça marche. Mais il n'y a jamais de routine !"
 


Le régisseur pour cette scène quatre, c'est "Vévé", Hervé Nicolas, un pillier dans le milieu, il en a d'ailleurs un peu la stature. A 57 ans, il est depuis plus de trente ans dans le spectacle. C'est lui la tête ici, avec son adjoint Nicky. Il a la complète gestion de Gwernig, en totale autonomie, selon les demandes des programmateurs. Il peut aussi bien s'occuper de l'embauche des techniciens, de l'appel aux prestataires, des devis, que de la création de la déco, ou encore des logements pour le personnel ou le catering pour leur restauration. Une belle entreprise mais pour faire de l'artisanat. "C'est jouer au mécano, y'a un petit côté comme ça, on a des engins, faut avoir de l'imagination et il faut être rigoureux dans l'application de ce qu'on a envie de faire.

Il y a vraiment une part d'imagination dans mon métier 

explique t-il, et avec la musique, c'est bien ce qui le fait toujours vibrer.
 
Pour Gwernig par exemple, c'est lui qui a eu l'idée d'installer une petite scène quasiment au milieu du public pour le premier soir. Ce qui a permis aux spectateurs de profiter des concerts du Suédois Bror Gunnar Jansson, de Namdose ou de The Psychotic Monks à deux pas des artistes, de les vivre quasiment de l'intérieur et de plein pied ! Une belle manière de ressentir l'énergie et les vibrations de cette jeune scène blues-rock. Celle qui garde toute l'affection du régisseur.
 






 
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