Le porte-parole et créateur du groupe "Le pouvoir du peuple du 22" répondait à nos questions en marge de la manifestation de ce samedi 24 novembre à Saint-Brieuc. "Nous sommes plus mobilisés que jamais", a-t-il affirmé.
Tristan Lozac'h était entouré d'un millier de manifestants selon le collectif "le pouvoir du peuple 22", rejoint par des professionnels du bâtiment et leurs véhicules professionnels.
À un rond-point à l'entrée de Saint-Brieuc, avant de manifester devant la Préfecture, il a assuré qu'il n'y avait pas de divergences dans leur groupe.
Benoit Julou, l'un des porte-parole du collectif, ne participait pas à cette journée de mobilisation, souhaitant "prendre du recul" suite aux propos "virulents" reçus après son passage à l'émission politique face à Nicolas Hulot.
"Nous lui demandons de revenir" a assuré Tristan Lozac'h, "et nous parlons régulièrement avec lui".
Les Gilets jaunes ont préféré effectuer "une démonstration de force" à Saint-Brieuc, plutôt que d'aller manifester à Paris, "ce qui semblait dangereux".
Pourquoi ne pas avoir rejoint les rangs des gilets jaunes à Paris ?
Nous avons décidé de ne pas rejoindre le mouvement à Paris parce que pour nous c’était assez dangereux, et donc nous avons décidé de nous montrer en force ici à Saint-Brieuc. Nous montrons aujourd’hui que nous sommes tous unis, solidaires, est déterminés à ne rien lâcher.
Benoît Julou, l’un des porte-parole de votre collectif a décidé de ne pas participer à cette journée, il déplore trop de violence suite à son passage dans l’émission politique. Est-ce qu’il y a des divergences dans votre mouvement ?
Pour moi, Benoît s’en est très bien sorti lors de l’émission politique, aujourd’hui nous sommes en train de lui demander de revenir, bien sûr. Nous sommes en discussion avec lui.
Et vous, dans quel état d’esprit êtes-vous ?
Je suis dans un très bon état d’esprit, les gens sont encore là, nous sommes un millier aujourd’hui à Saint-Brieuc, donc on sait que ça ne va pas lâcher et demain nous serons encore là.
Qu’est-ce que vous demander maintenant au président de la république ?
Nous demandons l’arrêt des taxes, mais pas seulement sur le carburant. Il y a les APL, le contrôle technique, la CSG, c’est pour tout cela que l’on se bat aujourd'hui. Nous demandons également avec plusieurs représentant un référendum pour la démission du gouvernement.