L’agence régionale de santé de Bretagne a confirmé que le variant impliqué dans les contaminations au pôle gériatrique de Chantepie, près de Rennes, n’était pas le variant VOC 202012/01 circulant au Royaume-Uni.
Bonne nouvelle à Chantepie : aucun patient du pôle gériatrique n’est porteur du variant circulant au Royaume-Uni.
Le centre national de référence de l’institut Pasteur vient de transmettre à l’ARS Bretagne les résultats complémentaires attendus dans la cadre de l’enquête sanitaire. « Ces résultats confirment que le variant impliqué dans les contaminations n’est pas le variant VOC 202012/01 circulant au Royaume-Uni ».
Le 7 janvier, le cluster détecté au sein du pôle gériatrique de Chantepie avait provoqué un certain émoi. Les autorités craignaient qu'il s'agisse du variant britannique.
L’apparition de variants, un phénomène attendu
Le variant détecté est déjà connu par les infectiologues. Il ne fait pas l’objet d’une alerte particulière, étant apparu depuis plusieurs mois de manière sporadique sur quelques territoires. En effet, les virus évoluent constamment par mutations de leur génome. L’apparition de variants du SARS-CoV-2 (le virus responsable du COVID-19) était donc attendue.