Après l'abandon d'un ambitieux projet de parc d'attractions à Guipry-Messac (35), le château du Rocher Portail près de Fougères (35) veut accueillir Avalonys. Le domaine vient de lancer sa deuxième saison touristique et il voit grand.
Le château du Rocher Portail, à Saint-Brice-en-Coglès (Ille-et-Vilaine) près de Fougères, entame sa deuxième saison. Le domaine, classé Monument historique a ouvert pour la première fois au public l'an passé. Entre juin et septembre 2017, il aurait attiré 10.000 visiteurs.
"L'un des sites touristiques les plus importants de Bretagne"
Son propriétaire, l'entrepreneur Manuel Roussel, qui a racheté le château en 2016, souhaite en faire "l'un des sites touristiques les plus importants de Bretagne".
A ce titre, le domaine s'ouvre donc de nouveau au public jusqu'au 15 septembre. Les réservations sont conseillées via le site internet du château du Rocher Portail. Des animations sont également programmées car "ce monument a un énorme potentiel touristique", assure Bernard Hommerie, président de la toute nouvelle association des Amis du Rocher Portail créée il y a quelques jours, dans Ouest-France. "Il faut mettre en valeur ce lieu magique et, en tant que Briçois, faire partager aux autres la joie que l'on a de voir ce château."
400 visiteurs au jour d'ouverture
De fait, dimanche 15 avril, au premier jour de la saison 2, 400 personnes sont venues découvrir les appartements privés du château construit au XVIe siècle.
Le domaine du Rocher Portail compte bien ne pas en rester là. Il espère accueillir, à l'horizon 2022, Avalonys, le plus grand parc d'attractions de Bretagne.
Pas besoin de château en carton
Après l'échec de l'implantation du projet à Guipry-Messac (35), en raison d'une vive opposition des agriculteurs riverains, le projet, tourné autour des légendes arthuriennes, pourrait se concrétiser sur une partie des 60 hectares du château de Saint-Brice-en-Coglès.
"Pas besoin, ici, de construire un château en carton pâte, explique Manuel Roussel, son propriétaire, ici nous en avons un vrai en dur."
Reste à trouver les investisseurs. Les études de faisabilité pourraient reprendre dès cette année.