La gendarmerie teste en Ille-et-Vilaine un nouveau système de test salivaire, qui permettrait de ne plus avoir recours à la prise de sang et au médecin-légiste. Une méthode plus rapide et moins chère pour dépister les traces de stupéfiants, suite à un contrôle routier.
L'opération se déroule en deux temps. Un test salivaire sur le lieu du contrôle, qui existe déjà. Puis un deuxième test salivaire réalisé en cas de résultat positif, là où jusqu'à présent il fallait avoir recours à une prise de sang, effectuée par un médecin-légiste.
Ce double-test salivaire, testé par la gendarmerie d'Ille-et-Vilaine comme dans dix autres départements, permettrait donc de gagner en rapidité (pas besoin d'attendre la disponibilité d'un médecin), et en coût.
L'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) et l'Institut national de police scientifique (INPS) seront chargés d’analyser les prélèvements qui seront fournis par les forces de l'ordre. Les résultats obtenus permettront d’établir la fiabilité du nouveau protocole, avant sa généralisation.
L'expérimentation, débutée en décembre, se poursuit jusqu'à fin juin.