Les coureurs du Tour de France vont parcourir 231 km, ce vendredi 13 juillet. Pour cette septième étape, ils (re)découvriront la ville de Fougères puis quitteront la Bretagne en direction de Chartres.
Si la Grande Boucle a snobé la Bretagne lors de l'édition 2017, pas question de reproduire cette erreur en 2018. Les départements bretons sont à l'honneur !
Après trois étapes dans le Morbihan, le Finistère et les Côtes-d'Armor, les coureurs découvrent ou redécouvrent pour certains l'Ille-et-Vilaine avec la ville de Fougères. La commune a déjà accueilli le Tour de France a de multiples occasions.
Il est maintenant temps pour les coureurs de rejoindre Chartres. Cette septième étape est donc le clou du spectacle de l'épopée bretonne.
231 kilomètres
Ils affronteront la côte du Buisson de Perseigne, catégorie 4, puis s'élanceront dans un sprint avant de se disputer une bonification.
Fougères, un passage obligé
Fougères et le Tour, c’est une belle histoire d’amour. Depuis 1985, la ville l’aura accueilli à cinq reprises : trois fois pour un départ, deux fois pour une arrivée.
Détour obligé pour cette édition après l'appel de Christian Prudhomme, directeur du Tour de France : " T'as pas vu Fougères, t'as rien vu ! "
#TDF2018 "T'as pas vu #Fougeres t'as rien vu ! " lance Christian Prudhomme en reprenant le slogan de la ville pic.twitter.com/bWdWdJJmQ2
— Chronique Fougères (@LaChronique35) October 17, 2017
Ce slogan, en écho à la campagne de promotion de la ville, vante sa forteresse médiévale.
Une ville historique du Tour
C’est à Fougères, qu’en 2015, Mark Cavendish est venu signer sa 26ème victoire d’étape sur le Tour (avant de porter son compteur à 30 l’année suivante).
C’est là aussi qu’en 1985, le grand Bernard Hinault, sous le maillot de « La Vie Claire », s’était imposé dans un contre-la-montre par équipe.
Kenavo
Le peloton aura donc plaisir à (re)découvrir la ville Brétillienne avant de quitter notre belle région. Direction le département de la Mayenne, en Pays de la Loire, où les coureurs poseront leur vélo.
C’est un sprinteur, selon toute évidence, qui devrait lever les bras de la victoire à Chartres comme Stuart O’Grady en 2004.
Les coureurs français du Tour auront sans doute déjà la tête au lendemain, pour convertir leur rêve de victoire… un 14 juillet. Faut reconnaître « ça le fait ».