Ce mercredi 15 mars, une manifestation s'est déroulée dans la commune de Plélan-le-Grand pour interpeller la direction de l'entreprise Fleury-Michon. Le 2O février dernier, la direction du groupe agroalimentaire basé en Vendée annonçait la fermeture de son usine de Plélan-le-Grand en Ille-et-Vilaine. 103 salariés doivent être licenciés.
La date de la mobilisation n'a pas été choisie au hasard. Alors que ce mercredi 15 mars, les syndicats appelaient les salariés à manifester contre la réforme des retraites, ceux de Fleury-Michon sont descendus dans la rue pour défendre leur emploi.
Près de 70 personnes ont défilé entre le site de l'usine et le centre-ville. Ils veulent mettre la pression sur la direction du groupe pour négocier le plan de sauvegarde de l'emploi puisque les 103 salariés de l'usine de Plélan-le-Grand se sont vus signifier leur licenciement.
Aucun repreneur ne s'est manifesté pour reprendre le site. L'"après Fleury-Michon"est difficile à envisager pour nombre d'entre eux qui avait une grosse ancienneté. Dans le cortège, beaucoup d'amertume et beaucoup d'interrogations pour des employés qui disent s'être donnés corps et âme pour faire fonctionner l'usine.
Pourquoi la direction n'a pas essayé de trouver des solutions pour renforcer la production dans notre usine d'Ille-et-Vilaine, alors qu'en Vendée, elle recrute ?
une salariée de Fleury-Michon
Pour les personnels de l'entreprise, la mobilisation de ce mercredi visait à se faire entendre pour tenter d'obtenir des conditions de licenciement plus favorables financièrement.