Jean-Jacques Foucher, secrétaire départemental "Debout la France" en Ille-et-Vilaine, réagit à l'annonce de ralliement de Dupont-Aignan à Le Pen.
Les réactions vont bon train alors que Nicolas Dupont-Aignan a annoncé son ralliement à la candidate FN Marine Le Pen.
Ce samedi matin, Jean-Jacques Foucher, secrétaire départemental "Debout la France" en Ille-et-Vilaine, a réagi à cette annonce par un tweet.
28 avril 1969 démission de De Gaulle, 28 avril 2017 démission de NDA et destruction probable de DLF.
— FOUCHER JEAN-JACQUES (@jjfoucher35) 28 avril 2017
Il aurait fallu "ne pas donner de consigne de vote"
Pour Jean-Jacques Foucher, "c'est son choix [à Nicolas Dupont-Aignan], et je ne le partage pas". Mais "il est un homme honnête et [a fait ce ralliement] par sincérité. Il pense que le danger Macron est tellement important que la seule solution pour la France est cette alliance."
A-t-il agi pour avoir un poste de Premier Ministre ? "Je suis persuadé que ce n'est pas la raison. Nicolas Dupont-Aignan ne court pas après les postes. S'il avait voulu, il serait resté à l'UMP il y a dix ans et aurait fait sa petite carrière gentiment", justifie M. Foucher.
Pour lui, il aurait fallu adopter la même attitude "que Jean-Luc Mélenchon, par exemple" c'est-à-dire "de ne pas donner de consigne de vote. Cela avait d'ailleurs été la position habituelle de Nicolas Dupont-Aignan. Il fallait laisser les gens se décider en conscience. On n'est pas propriétaire des voix de nos électeurs et les gens sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire", lance Jean-Jacques Foucher.
"Ligne de fracture"
"Les militants sont certainement déboussolés pour certains, d'autres acquiescent. On est sur une ligne de fracture. Le Parti 'Debout la France' va sûrement se couper en deux", constate Jean-Jacques Foucher amèrement.
"Aujourd'hui, je me mets en retrait de cette campagne. Et pour les législatives, ce sera compliqué", conclut-il.