Rave party de Lieuron : plus de 1600 verbalisations et huit gardes à vue

Suite à la free party qui a rassemblé 2500 teufers à Lieuron, en Ille-et-Vilaine depuis jeudi, une instruction a été ouverte par le parquet de Rennes. Plus de 1600 verbalisations ont été dressées et huit personnes placées en garde à vue.
 

Ce samedi, l'enquête judiciaire concentrée sur l'identification des organisateurs de la rave party, a permis d'interpeller deux personnes, nées en 1998 et sans antécédent judiciaire, sur la commune d'Iffendic en Ille-et-Vilaine, indique ce samedi le procureur de la République Philippe Astruc. Ces personnes ont été placées en garde à vue. L'opération a été conduite par la brigade de recherches de Redon, deux pelotons de gendarmes mobiles, un peloton de surveillance et d'intervention avec le soutien d'un hélicoptère, soit l'intervention de 70 gendarmes.

Une perquisition a permis de saisir une somme d’argent, qui paraît "en première analyse résulter du partage de la caisse de cet évènement", indique le magistrat, ainsi que des produits stupéfiants, un véhicule poids lourd et aussi un important matériel de sonorisation (16 enceintes de mur de son, cinq platines, une table de mixage, une platine lumière, deux groupes électrogènes et une rampe d’éclairage). 

Le magistrat rennais note également que "les éléments recueillis ont permis de confirmer le caractère payant de la manifestation sous la forme d'une contribution et la présence importante de produits stupéfiants à l'occasion de cet évènement."


Six autre gardes à vue en marge de la dispersion du rassemblement

Par ailleurs, en marge de la dispersion du site, qui a donné lieu à plus de 1600 verbalisations, dont plus de 1200 infractions "Covid", six personnes ont été placées en garde à vue. Trois participants à la manifestation, ont été interpellés pour infractions à la législation sur les stupéfiants, deux autres pour détention de matériel et une dernière pour recel de vol. Une table de mixage double platines et un groupe électrogène ont ainsi été saisis.

Le parquet de Rennes a ouvert une enquête confiée à la brigade de recherches de Redon et la section de recherches de Rennes sous diverses qualifications : occupation illicite du terrain d’autrui, mise en danger de la vie d’autrui, violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique, dégradation de biens d'utilité publique,  dégradation du bien d'autrui en réunion, travail dissimulé, tenue illicite de débit de boisson, infractions à la législation sur les stupéfiants et notamment la facilitation de l'usage.  La peine encourue pour ces derniers faits est de dix ans d'emprisonnement, précise encore le communiqué du procureur.

 

 

 

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