Sans masque pour la plupart, dansant et postillonnant à proximité les uns des autres, parfois partageant les mêmes boissons, les teufeurs ont pris le risque de propager le virus. 

Une tente jaune est dressée par des pompiers à deux pas des hangars. Il est 13h et ne restent sur le site de la rave party qu'environ 150 fêtards. La préfecture d'Ille-et-Vilaine leurs propose, "sur la base du volontariat", précise-t-elle, de réaliser un test antigénique contre le Covid-19.

Faire prendre conscience du risque pour l'entourage

L'idée est de faire prendre conscience aux teufeurs qu'ils représentent désormais un risque accru de contamination.

La direction générale de l'ARS [Agence régionale de santé] a diffusé des flyers leurs rappelant des consignes simples: il faut qu'ils se considèrent comme cas contact pendant 7 jours et qu'ils se fassent dépister systématiquement au bout du 7ème jour: ce sera la preuve de leur responsabilité vis-à-vis de leur entourage.

Emmanuel Berthier, préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine

 

Vendredi 1er janvier, un poste sanitaire avait été installé dans le village de Lieuron, 800 habitants. Sur le site de la rave, l'Agence régionale de santé a également travaillé avec l'association Techno+, spécialisé dans la prévention des risques sanitaires durant les rave parties.

 

Relancer par téléphone les participants de la rave

Ce matin du samedi 2 janvier, alors que la musique venait de s'arrêter, les fêtards se sont mis en route pour quitter les lieux. Pour une partie d'entre eux, l'identité a été relevée par les gendarmes qui filtraient les départs. Plusieurs centaines de contacts ont été enregistrées.

L'Agence régionale de santé a annoncé à France 3 Bretagne qu'elle va contacter l'ensemble des personnes dont les coordonnées ont été enregistrées.  Objectif réaffirmé: inciter le plus grand nombre d'entre eux à se faire tester d'ici quelques jours.

 

Nous sommes en ce moment même en train de travailler avec la Caisse d'assurance maladie pour faire en sorte de contacter l'ensemble de ces personnes, par SMS ou par téléphone, pour les inviter fortement à observer une période d'isolement, et ensuite à se faire tester. 

Stéphane Mulliez, directeur de l'Agence régionale de santé

 

 

Cluster

"Nous craignons d'être exposé à un cluster" rappelle le directeur de l'Agence régionale de santé, conscient que l'ensemble des participants ne va pas forcement respecter la consigne de rester isolé pendant plusieurs jours, 7 jours idéalement.

 

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