C'est un jeune homme qui rénovait un grenier de Redon qui a fait l'incroyable découverte. Des lettres d'un soldat breton de 14/18, écrites pour l'amour de sa vie. Le découvreur a retrouvé les descendants du couple. Il vient de remettre la douce correspondance au petit-fils du caporal Chapron
"Ma petite Lolote chérie. J'ai hâte de te serrer dans mes bras, et de retrouver ma petite Yvette..."Le courrier date d'avril 1916, il est écrit par un breton mobilisé pendant la première guerre mondiale, loin de son épouse et de sa petite fille.
Une lettre d'amour parmi beaucoup d'autres, soigneusement nichées dans un paquet sous le toit d'un grenier de Redon, et retrouvées par un jeune homme qui rénovait un appartement
Une lettre par jour
Profondément touché, Maxime Leroux, le découvreur, s'est mis à parcourir ces feuilles jaunies par le siècle. Il a fait alors la connaissance du Caporal Jean Chapron, de sa femme Aurélie Guennec, de leur histoire d'amour.
Pendant quatre ans, le soldat breton avait écrit une lettre par jour. Avant de tomber au front en 1918.
Un trésor inestimable que le jeune Maxime n'a surtout pas voulu garder pour lui. Pour retrouver des descendants du couple, il a fait paraître un papier dans la presse et un Monsieur très ému l'a contacté, c'était le petit-fils du soldat.
Les deux hommes se sont alors donné rendez-vous, dans l'immeuble de Redon, sous les toits. "C'est ici que je suis né", a dit Yves Goujon.
Sa maison natale abritait aussi les lettres d'amour de son grand père. Il n'en avait jamais rien su.
Le reportage d'Aurélie Janssens et Vincent BarsIntervenants Yves Goujon, petit fils du soldat et Maxime Le Roux, le découvreur des lettres