120 policiers, dont 30 agents du RAID de Rennes et Paris, ont été mobilisés pour cette opération. Ils sont intervenus à Rennes et dans les communes alentour, ainsi qu’à Saint-Malo. En tout, 15 lieux ont été perquisitionnés.
#Rennes tous produits saisis:cannabis,cocaïne, héroïne +argent +armes+voitures.
— Police nationale 35 (@PoliceNat35) November 18, 2020
Nombreux mois d'enquête #GoodJob 👏👏 bilan et suite fin de semaine. pic.twitter.com/tqgttZkdKB
16 personnes interpellées et placées en garde à vue
16 personnes ont été interpellées. Il s’agit de revendeurs, de fournisseurs, mais aussi d’un Rennais présenté comme la tête de réseau. Parmi ces personnes, on retrouve 4 femmes, 6 personnes en état de récidive, et 9 qui ont des antécédents judiciaires.
Ces suspects ont été placés en garde à vue. En matière de trafic de stupéfiants, la garde à vue peut être prolongée jusqu’à 96 heures.
Actuellement, une dizaine de comptes bancaires sont investiguées, des saisies, notamment de voitures, sont en cours.
Une enquête au long cours
Cette opération d’ampleur intervient après une enquête de plusieurs mois menée par la sûreté départementale.
8 enquêteurs ont travaillé à plein temps sur ce réseau depuis juin. Tous les hommes du service des stupéfiants ont été mobilisés, ainsi qu'une équipe de la gendarmerie et des douanes. Tous les moyens du code pénal ont été utilisés. Les policiers parlent d'une opération inédite.
C’est un exemple de la guerre que nous avons engagée contre les stupéfiants
Philippe Astruc a profité de la conférence de presse donnée à l’hôtel de police de Rennes pour rappeler le succès du système d’amende infligée aux consommateurs. un système expérimenté à Rennes à partir de mai dernier et généralisé à toute la France depuis le début de l’été.
En Ille-et-Vilaine, 476 personnes ont été verbalisées.

Le procureur de la République Philippe Astruc
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© Benoît Le Vaillant
Pour le procureur, il faut agir à la tous les niveaux, y compris celui de la consommation. "S’il n’y a plus de consommateurs, il n’y aura plus de trafiquants".
D’un autre côté, il veut frapper à la tête des grands réseaux de trafic de drogue en Bretagne. « Cette opération qui a été menée mardi n’est qu’une étape. D’autres enquêtes sont en cours », a-t-il annoncé.