Accident essai clinique : les victimes dans un état stable

Le CHU de Rennes a précisé que l'état de santé des six hommes hospitalisés en urgence est stable. Un homme est depuis vendredi en état de mort cérébrale et quatre des cinq autres souffrent de troubles neurologiques, à la suite d'un accident lors de l'essai clinique d'un médicament contre la douleur.

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Les 6 hommes, âgés de 28 à 49 ans, faisaient partie d'un groupe de 90 "volontaires sains", originaires de l'ouest de la France. Ils participaient à un essai thérapeutique effectué par le laboratoire Biotrial à Rennes pour le compte du laboratoire pharmaceutique portugais Bial. 

Plus de doses de la molécule testée pour les victimes 

Ces 6 hommes sont les seules de l'essai à avoir pris une dose identique de la molécule testée, les autres ayant pris des doses inférieures. "Les autres personnes des doses précédentes ne sont pas hospitalisées et n'ont pas de symptômes particuliers", a indiqué François Peaucelle, le directeur général de Biotrial.

"Dans un essai clinique, on administre d'abord une dose unique à des volontaires, avec des doses croissantes, et puis, après, on fait la même chose en reprenant des doses répétées (...). C'est au cours de cette étape qu'est intervenu l'accident", a-t-il précisé. "L'autorisation d'essai clinique prévoit une dose maximale. Cette dose-là était loin d'être atteinte", a-t-il ajouté et "aucun effet d'alerte particulier" n'avait été observé jusque-là chez les patients qui avaient pris la molécule à dose inférieure.

Un IRM de contrôle pour les autres "cobayes"

Les personnes ayant pris cette molécule "sont évidemment toutes identifiées: (...) on a fait un premier interrogatoire téléphonique qui pour l'instant n'a pas soulevé d'inquiétude particulière", a indiqué le directeur général de Biotrial. "On leur demande de venir participer au CHU à une consultation médicale et un IRM (imagerie par résonance magnétique) de façon à s'assurer qu'il n'y a pas de risques particuliers pour elles".

Le point sur l'enquête et les témoignages de patients "testeurs"

Rennes (35) - François Peaucelle Directeur général Biotrial - Verena - Clément Moiret / Reportage : S. Breton - T. Bouilly

Des mesures d'aides pour les proches des victimes

Dans un communiqué, le centre hospitalier de Rennes précise que "la prise en charge des patients et des familles des victimes fait l’objet d’une mobilisation totale et constante des équipes médicales et soignantes du CHU. Un accompagnement social et psychologique a également été mis en oeuvre. Grâce aux services de la ville de Rennes, un logement proche de l’hôpital a été proposé aux familles des patients hospitalisés éloignées de Rennes. Un accompagnement juridique sera proposé aux patients et à leurs familles".
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