L’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Rennes livre ses premières conclusions. Une insuffisance d’encadrement et de moyens visant à conduire un groupe important d’animaux est mise en valeur. Deux fillettes sont toujours hospitalisées pour des fractures sur le corps et au visage.
Les circonstances de l’accident où un groupe de 16 enfants de 7 à 14 ans ont été blessés par un troupeau de doubles poneys sont révélées par l’enquête du parquet de Rennes.
Deux filles de 7 et 11 ans sont toujours hospitalisées sur Rennes pour des fractures sur le corps et le visage, consécutives à des coups de sabots.
Un retour au pré sans longe pour tenir les chevaux
Un groupe de 25 enfants, en colonie de vacances au centre équestre du domaine de la Haute Hairie près de Vitré, ont été conviés à ramener au champ un troupeau de 15 à 20 doubles poneys.
Les chevaux non montés et non tenus en loge remontant un chemin étroit, qu’ils prennent habituellement. Le troupeau de doubles poneys avançait en tête, suivi des deux encadrantes de 19 et 23 ans, puis du groupe d’enfants.
À l’entrée du pré, le poney de tête a refusé d’entrer sur le terrain et a fait demi-tour brusquement. Une bousculade a eu lieu. Le troupeau s’est affolé et a traversé le groupe, blessant 16 enfants.
Deux fillettes toujours hospitalisées
Sur les 15 enfants hospitalisés dans les différents hôpitaux du département, deux sont toujours en soins à l’hôpital de Rennes. Une petite fille de 7 ans est en réanimation et souffre de différentes fractures au visage. La deuxième âgée de 11 ans souffre de diverses fractures sur le corps et se trouve en chirurgie pédiatrique.
Toutes les autres victimes plus légèrement blessées ont pu quitter l’hôpital. Les deux personnes qui encadraient les enfants avaient pu quitter l’hôpital de Pontchaillou hier matin.
Les responsabilités pénales
Le parquet de Rennes informe qu’actuellement les auditions sont faites en qualité de témoin. La gérante du centre équestre du domaine de la Haute Hairie n’avait pas été entendue par la brigade de recherche de Vitré au 20 juillet 2022.
Les premières conclusions de l’enquête indiquent qu’un défaut d’encadrement dans le transit d’un groupe important d’animaux sans modalités permettant de s’assurer de leur maîtrise éventuelle est en grande partie responsable de cette situation.
L’enquête se poursuit afin de déterminer les éventuelles responsabilités pénales
Les enfants présents dans cette colonie, présents depuis le 1er juillet 2022, sont originaires pour la plupart (16) d’Ille-et-Vilaine. Trois viennent du Maine-et-Loire, deux de Loire-Atlantique et d’Indre et Loire. Un enfant est originaire de Mayenne , un autre des Haut de Seine.