Les aéroports de Brest, Rennes et Nantes s'imposent comme les champions de la ponctualité en France. Avec des taux de départs à l'heure dépassant les 79 %, ces hubs bretons montrent qu’un ciel plus dégagé rime avec moins de retards. Pendant ce temps, les aéroports parisiens, chargés de vols, peinent à maintenir le cap.
Dans le ciel français, un vent breton souffle sur la ponctualité : les aéroports de Brest, Rennes, et Nantes raflent le podium des départs à l’heure depuis le début de l'année 2024 ! Avec des chiffres impressionnants, les trois aéroports de l’ouest surpassent leurs concurrents, montrant qu’un ciel plus dégagé, avec un peu moins de vols, peut faire toute la différence.
Brest : champion de la ponctualité
En première place du palmarès national, l’aéroport de Brest, aussi connu sous le nom de Brest Bretagne à Guipavas, a réussi à atteindre un taux de ponctualité record de 81,07 % entre janvier et septembre 2024. Sur 3 154 vols, plus de huit départs sur dix se sont envolés sans retard. On n’a pas envie de dire qu’à Paris, ils en rêveraient, mais… il semble bien que dans la capitale, la ponctualité soit un peu plus compliquée. Paris Charles de Gaulle, avec ses 162 000 vols au compteur, affiche un modeste 65,95 %, suivi de peu par Orly avec 72,47 %.
Rennes Saint-Jacques, la fiabilité bretonne au rendez-vous
L’aéroport de Rennes, alias Saint-Jacques, ne se laisse pas distancer et prend la deuxième place avec un joli 79,76 %. Avec un nombre modéré de 2 045 vols, l’aéroport de la capitale bretonne se tient sur la même lancée que Brest. Ces chiffres montrent bien qu’avec une poignée de vols quotidiens, la Bretagne gagne sur toute la ligne.
Ce n’est pas un hasard si les retards se font rares en région : moins de bousculades sur les pistes et moins de rotations.
Nantes Atlantique : un gros volume de vols, mais une ponctualité qui tient bon
Enfin, Nantes Atlantique complète ce podium 100 % breton. Avec un volume de vols bien plus important que ceux de Rennes et Brest (18 709 départs), Nantes maintient un taux de ponctualité solide à 78 %. Comparé aux 55 000 retards cumulés de Charles de Gaulle, Nantes apparaît presque comme une oasis d'efficacité aéroportuaire.
Ces chiffres, partagés par l’entreprise AirHelp, qui accompagne les passagers mécontents face aux retards, montrent que la Bretagne ne manque pas de ressources pour offrir une alternative attrayante.
Vers une alternative bretonne aux grands hubs aériens ?
En somme, pour ceux qui veulent échapper aux attentes interminables des grands hubs aériens, un vol vers la Bretagne est peut-être la solution. Moins de vols, moins de retard, et un accueil chaleureux : le trio gagnant des ciels bretons doit faire des envieux.
En matière de ponctualité, les aéroports parisiens semblent lutter contre le vent. Avec Charles de Gaulle et Orly cumulant respectivement un taux de ponctualité de 65,95 % et 72,47 %, la situation est loin d’être satisfaisante. Sur plus de 162 000 vols à CDG, ce sont plus de 55 000 retards qui se sont accumulés. À Orly, bien que le volume de vols soit moins important, près de 23 400 passagers ont vu leurs projets de voyage perturbés.
Le nombre élevé de passagers dans les plus grands hubs aériens de France signifie souvent une attente prolongée et des complications pour les voyageurs. Il semble que, malgré les infrastructures impressionnantes, la gestion des flux de passagers reste un défi pour la capitale.
Le sud de la France : entre ciel bleu et retards
Du côté du sud de la France, les aéroports de Nice Côte d'Azur, de Marseille Provence, de Sud Corse et de Montpellier Méditerranée montrent également des performances mitigées.
Nice, qui représente le principal aéroport de la région PACA, affiche un taux de ponctualité de 60,96 %. Avec près de 43 600 vols, cela représente plus de 17 000 retards. Marseille, quant à elle, est à 70,13 % avec environ 31 700 vols, ce qui signifie que près de 9 500 vols ont dû composer avec des aléas de voyage.
Les aéroports du sud, bien que très fréquentés par les touristes, semblent également souffrir de la congestion aérienne, exacerbée par une forte demande durant la haute saison. Les retards se multiplient alors que le soleil brille, laissant possiblement les passagers frustrés en attente.
Les chiffres de AirHelp se basent sur les aéroports ayant plus de 200 vols par mois entre janvier et septembre 2024.
