A l'instar du festival OFF d'Avignon, les Bars en Trans sont confirmés dans le rôle du festival dans le festival, à ne surtout pas négliger.
83 groupes dans 15 lieux différents: la programmation des Bars en Trans est étoffée et n'a rien d'une animation de centre-ville se greffant sur son aîné de 34 ans. D'abord parceque les Bars en Trans sont presque majeurs, après 16 éditions, et vaccinés. Car il y a eu de plus sombres époques, et plusieurs phases, qui ont fait de ce OFF la vitrine de la scène émergente française. "On a eu les années début 2000 plein de propositions des bars, ensuite en 2005 plein de fermetures de bars" raconte Philippe le breton, qui a pris avec Bruno Vanthournout la direction il y a 9 ans, "ensuite on a eu le problème de la législation..." Bref, des hauts et toujours des bars, mais avec des fortunes diverses. En 2009, ils ne sont plus que 9 lieux à l'affiche: les problèmes de bruit, de voisinage, ont tué des vocations. "Depuis quelques années on travaille beaucoup sur la qualité, l'accueil du public, la législation" explique Philippe le Breton. Les bars programmés font des concerts toutes l'année, "ils ont leur public, ils savent accueillir les artistes".
Du coup, l'image du festival a changé. Depuis trois ans, un effort est mis sur la scène française et la francophonie (allez trouver des français qui chantent dans la langue de Molière, ma bonne dame...). Les Bars en Trans ont passé des partenariats avec des structures, Belges, Québécoises, et cette année Suisse.
Du coup, avec le public, toujours curieux du futur buzz comme du prix de la bière, de plus en plus de journalistes se font accréditer. 113 cette année, et 120 professionnels pour lesquels des rencontres (cocktails, brunch) sont organisés. Comme le public, les journalistes et les pros font un va-et-vient permanent entre les Transmusicales et les bars en Trans.
demandes d'accréditations
merci à l'équipe