"Bloquer le pays et faire croire à une apocalypse sanitaire est une imposture" 4000 opposants au pass sanitaire à Rennes

Quatrième semaine consécutive de mobilisation. A Rennes, le mouvement contre le pass sanitaire se maintient. Selon nos estimations, au moins 4.000 personnes ont défilé, contre 2.900 samedi dernier.

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Les opposants au pass sanitaire et à la vaccination obligatoire des soignants n’ont pas dit leur dernier mot. Ils étaient à nouveau dans la rue, ce samedi 7 août, soit deux jours avant l'extension du pass sanitaire à de nouveaux lieux. A Rennes (Ille-et-Vilaine), au moins 4.000 personnes ont défilé selon nos estimations, contre 2.900 il y a une semaine.

"Il n'y a plus d'État de droit"

Jérôme est là depuis le début du mouvement. "C’est une véritable mascarade qui dure depuis 18 mois", lâche-t-il. "Bloquer le pays et faire croire à une apocalypse sanitaire est une imposture." D’autres ont rejoint le mouvement plus récemment, comme Jean, qui n’avait jamais manifesté de sa vie. Il est venu défendre "un droit fondamental : l’intégrité physique". La validation du Conseil constitutionnel à l'extension du pass sanitaire ne l’étonne pas. "Il n’y a plus d’Etat de droit et il faut que les Français se réveillent. Je sais que beaucoup ont réagi par peur, par adhésion ou par conformisme. Mais on ne sait rien sur ce vaccin, c’est encore en phase expérimental."

Un constat partagé par Françoise, médecin à la retraite. "Il y a un harcèlement obligatoire sur le vaccin alors qu’on n’a de recul !", se désole-t-elle. "Quand on vaccine un gamin de 17 ans, on est peut-être en train de créer des pathologies auto-immunes, cancers ou autres dans dix ans."

Semaine après semaine, le vaccin ne fait toujours pas l’unanimité, et encore moins la vaccination des adolescents. Sandra est venue défiler contre le pass sanitaire car elle est inquiète pour ses enfants. "Je trouve qu’il est beaucoup plus dur pour une maman de choisir de faire vacciner son enfant que de le laisser avec les gestes de distanciation sociale actuels qui fonctionnent très bien pour eux. Actuellement les jeunes n’ont aucun risque d’avoir des gros problèmes de Covid".

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