La cicatrice rennaise de Christian Gourcuff toujours pas refermée

A 48 h du derby entre Rennes et Nantes, l’entraîneur des Canaris Christian Gourcuff a écourté sa conférence de presse. "Je ne parlerai pas de Rennes" a conclu l’ex-coach des Rouge et Noir évincé en 2017. Il avait avant cela évoqué en deux mots les qualités du groupe de Julien Stephan.
 

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A deux jours du derby très attendu de la 22e journée de Ligue 1 entre le Stade Rennais et le FC Nantes, respectivement 3e et 6e au classement, la conférence de presse de Christian Gourcuff n'a duré que 7 minutes. 

L’entraîneur nantais, qui retrouvera vendredi soir le Roazhon Park, n’a pas souhaité s’épancher plus que cela sur son ancien club. Deux ans après son éviction, la cicatrice ne semble toujours pas refermée.  
Si le coach des Canaris a écourté sa conférence de presse, il a néanmoins évoqué son prochain adversaire.

"Ce sera un match difficile, a dit Christian Gourcuff. C’est une bonne équipe, en confiance.»  Avant d’ajouter que les Rouge et Noir ne devraient pas trop pâtir de la débauche d’énergie consentie pour leur qualification mardi soir à Angers : "Quand on voit leur effectif, ils ont la capacité de faire tourner, ils ont fait tourner d’ailleurs. Les joueurs qui vont débuter vendredi probablement n’auront pas joué les 120 minutes. Faut pas spéculer là-dessus."   

C’est une nouvelle question sur le Stade Rennais qui a ensuite provoqué le départ de Christian Gourcuff. "Je ne parlerais pas de Rennes" a-t-il conclu, avant de s’éclipser. 
 



Entraîneur emblématique de Lorient (2003-2014), Gourcuff a officié deux fois à Rennes (2001-2002 puis 2016-2017) et garde une certaine rancoeur.

"Comme la première fois, je me suis fait virer par la holding et des mecs que je ne connaissais pas", avait-il expliqué au Télégramme quelques mois après son éviction en novembre 2017, à la suite de l'arrivée du président Olivier Létang, qu'il considère comme l'incarnation du football soumis à l'argent-roi.
    
"Je vis ça comme une trahison (...).  C'est pire qu'un regret, c'est la haine !", avait-il ajouté.
 
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