En 1789, l'Église catholique voit ses biens confisqués par la Révolution française. Pour subsister, elle crée le "denier du culte", contribution volontaire rebaptisée "denier de l'église", qui chaque année fait l'objet de campagne de communication pour se rappeler au bon souvenir des fidèles.
En 1905, en vertu de la loi de séparation de l’Église et de l’État, la rémunération du clergé en France n’est plus prise en charge par l’État. Pas plus que par le Vatican. Aussi, pour qu’elle puisse fonctionner l’Église décide de faire appel à la générosité de ses fidèles en créant le denier du culte.
Par le biais d’associations diocésaines, cette contribution volontaire est utilisée pour rémunérer les prêtres, séminaristes, religieux et laïcs au service de l’église, en activité ou retraités, mais aussi, pour l’entretien de ses locaux ou le chauffage. Pour cela, en Ille-et-Vilaine, le diocèse peut compter sur le soutien de 19 000 fidèles dont il se rappelle chaque année à leur bons souvenirs par le biais d'une campagne d'appel aux dons.