Les cercueils de quatre résistants vont faire leur entrée au Panthéon. Germaine Tillion, Généviève Antonioz-de Gaulle et Pierre Brossolette ont un destin lié à la Bretagne. La cérémonie débute à 17h et est retransmise en direct sur notre page d'accueil à partir de 17h.
Geneviève de Gaulle-Anthonioz a vécu à Rennes de 1935 à 1938. La nièce du général est entrée dans le réseau de résistance du musée de l’Homme. Elle est dénoncée et arrêtée en 1943, puis déportée au camp de Ravensbrück où elle côtoiera Germaine Tillion.
Elle restera l'amie de cette ethnologue, spécialiste de la culture berbère. Germaine Tillion a créé le réseau du musée de l'Homme. En 1941, le réseau est démantelé, ses responsables arrêtés et 7 d’entre eux sont exécutés. Germaine Tillion, elle, a pu échapper à l’arrestation et va continuer ses missions au sein d’un autre groupe, le réseau Gloria, jusqu’en août 42. Mais le réseau est infiltré et le 13 août Germaine et tout un groupe de résistants sont arrêtés à la gare de Lyon à Paris. Incarcérée à la prison de la Santé, elle est ensuite transférée à Fresnes avant d’être déportée au camp de Ravensbrück en octobre 43.
Pendant cette année et demie, Germaine Tillion parvient à écrire en cachette une opérette : « le Verfügbar aux enfers » ou elle raconte sur un mode ironique et joyeux la vie dans le camp.
Germaine Tillion a vécu une grande partie de sa retraite dans sa maison de Plouhinec, dans le Morbihan, aujourd'hui propriété du Conservatoire du Littoral.
Pierre Brossolette faisait également partie du groupe du musée de l'Homme. Ce journaliste et homme politique a été arrêté alors qu'il tentait de rallier l'Angleterre depuis l'île de Sein. Une cérémonie de commémoration est organisée ce mercredi à Plogoff, dans le Finistère.
Voir le dossier complet de France 3 Centre sur jean Zay.